Ma chair parfumée s’ouvre aux cantiques de tes paumes
La Nature est mon temple où tu me révères à tout instant,
parmi le sanctuaire des feuillages, parmi les paupières de l’onde,
et les assonances de notre borde,
ô ma Sirène, ma Vie.
parmi le sanctuaire des feuillages, parmi les paupières de l’onde,
et les assonances de notre borde,
ô ma Sirène, ma Vie.
Les ciels d’azur et les nuages pavoisent
dès que j’apparais au balcon de l’aube, ou de la brune,
parée de mes atours ou en robe de nudité,
appuyée au fronton de l’horizon,
dès que j’apparais au balcon de l’aube, ou de la brune,
parée de mes atours ou en robe de nudité,
appuyée au fronton de l’horizon,
les oiselles pavoisent alors,
et chantent la divinité de ma Toison-corolle
où tes paumes glissent, et exaspèrent mon Désir,
les suaires des ombres m’ensorcellent
et chantent la divinité de ma Toison-corolle
où tes paumes glissent, et exaspèrent mon Désir,
les suaires des ombres m’ensorcellent
lorsque tu me contes, langoureuse,
portée par l’haleine des astres,
les émois de mes seins hauts plantés et lourds
dans le dais nuptial des saisons.
portée par l’haleine des astres,
les émois de mes seins hauts plantés et lourds
dans le dais nuptial des saisons.
Tu es pureté,
ton regard de Lumière me darde,
et tes bras de ferveur m’emprisonnent,
étends-moi, effeuille les écailles d’or de ma magnificence,
ton regard de Lumière me darde,
et tes bras de ferveur m’emprisonnent,
étends-moi, effeuille les écailles d’or de ma magnificence,
et l’hostie de ma matrice, je t’en conjure,
notre couche d’ivoire et les dais des mousses
sont nos champs de combats,
ma Douce, ma Divine,
notre couche d’ivoire et les dais des mousses
sont nos champs de combats,
ma Douce, ma Divine,
ma Chair parfumée s’ouvre aux cantiques de tes paumes,
au Soleil de mes clameurs d’impudeur.
Oppresse-moi de ta Luxure si pure,
vendange le calice de mes sens,
au Soleil de mes clameurs d’impudeur.
Oppresse-moi de ta Luxure si pure,
vendange le calice de mes sens,
lape le miel de mes noces impériales,
goûtons, entrelacées,
la Paix de la campagne, loin de ces hommes,
enivre-moi de ta Tendresse,
goûtons, entrelacées,
la Paix de la campagne, loin de ces hommes,
enivre-moi de ta Tendresse,
puis recommençons à jamais nos joutes,
écoute mon âme inassouvie qui te crie :
-encore,
rends-moi plus Femme, possède-moi !
écoute mon âme inassouvie qui te crie :
-encore,
rends-moi plus Femme, possède-moi !
Sophie Rivière