Ma Chair appelle ta chair
Les torches du matin se lèvent dessus les frondaisons,
les ciels d’azur apparaissent, les cyprès et les chênes se signent
dès que j’apparais parmi les bocages, et les hameaux,
l’autel des chemins connaît la scansion de mes escarpins.
les ciels d’azur apparaissent, les cyprès et les chênes se signent
dès que j’apparais parmi les bocages, et les hameaux,
l’autel des chemins connaît la scansion de mes escarpins.
Je marche bras noués contre mes seins de neige,
ma micro-robe transparente éblouit la mer des arbres,
les oiselles me révèrent face aux zéniths,
face à la proue des nuages,
ma micro-robe transparente éblouit la mer des arbres,
les oiselles me révèrent face aux zéniths,
face à la proue des nuages,
ma Chair appelle ta chair, ô ma Douce, mon amante,
reçois l’urne de mes hanches,
et la poésie infinie de ma Toison-corolle
que tu sanctifies à tout instant,
reçois l’urne de mes hanches,
et la poésie infinie de ma Toison-corolle
que tu sanctifies à tout instant,
tes baisers me rendent éternelle,
ton âme auguste me distille des caresses,
le Soleil est mon vassal,
et loue les psaumes célestes de mon impudeur,
ton âme auguste me distille des caresses,
le Soleil est mon vassal,
et loue les psaumes célestes de mon impudeur,
ma Sœur de spasmes, sens-tu la virginité de mes ardeurs,
laisse errer tes paumes et tes doigts sur la Splendeur de mes membres.
Je m’arrête parfois, et je cueille des lys,
et des violettes blanches pour te les offrir en ta borde,
laisse errer tes paumes et tes doigts sur la Splendeur de mes membres.
Je m’arrête parfois, et je cueille des lys,
et des violettes blanches pour te les offrir en ta borde,
mes bas de soie brasillent,
l’ébène de ma longue chevelure ondoie sous le souffle,
les flambeaux des minutes s’écoulent,
je m’approche comme à chaque aurore de ta couche
l’ébène de ma longue chevelure ondoie sous le souffle,
les flambeaux des minutes s’écoulent,
je m’approche comme à chaque aurore de ta couche
où tu dors, nue, épuisée par ton travail,
je te désire, je te Veux, ô mon exquise.
Je te psalmodierai bientôt des odes saphiques
que j’ai composées cette nuit, à la lueur des cierges de lune,
je te désire, je te Veux, ô mon exquise.
Je te psalmodierai bientôt des odes saphiques
que j’ai composées cette nuit, à la lueur des cierges de lune,
et des étoiles de joie, tu ôteras lentement mes vêtements,
tu béniras la vasque de ma magnificence,
tu m’étendras, tu me donneras des coupes de délicatesse,
puis avec pour témoins la nature et le Monde,
tu béniras la vasque de ma magnificence,
tu m’étendras, tu me donneras des coupes de délicatesse,
puis avec pour témoins la nature et le Monde,
tu me mèneras jusqu’à l’orgie de ma Jouissance
avant de recommencer,
car rien n’est plus beau au Monde
que l’amour entre Femmes !
avant de recommencer,
car rien n’est plus beau au Monde
que l’amour entre Femmes !
Sophie Rivière
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