Mélancolia !
Dans le bourg endormi, traîne un brouillard suspect
À l'heure où le carreau recouvert par le givre
Coule en fin macramé, des larmes en reflet
Le coeur en pourquoi, l'esprit s'attend à suivre
En brume, les maisons dorment sous son duvet
Les grands réverbères ne sont que lueur cuivre
Courbant l'échine du fait qui dessine en projet
Ce patelin surprend, de bon matin poursuivre
Le chant lourd de mon âme, un bien triste sujet
Sous un pâle rayon, il réclame de vivre
Quand, dans l’âtre, le feu nous embrase d’un jet
Dans un vieux canapé, le plaisir d’un bon livre
M'enroule d’un rideau pour cacher mon regret
La tête encore pleine en actes d’une vouivre
Les jours sans goût quand l'heure se fait Maigret
D’un lointain souvenir qu'un passé nous délivre
En faut-il des efforts, rehaussant les agrès
Faire à fond le ménage à s’en rendre ivre
Passer l'aspirateur, les moutons en procès
Les chaussons au foyer et d’un fado, revivre
Nouvel an, le début, nous en voyons l’aspect
Du sport avec l’espoir de tout ce qui va suivre
Le vieux grand-père a droit au ton, notre respect
Son combat même en rêve, il faut s'enivre
Pour la prochaine année, on vous fait le mets
Dans notre intimité, toujours s'aimer.
LILASYS
Dans le bourg endormi, traîne un brouillard suspect
À l'heure où le carreau recouvert par le givre
Coule en fin macramé, des larmes en reflet
Le coeur en pourquoi, l'esprit s'attend à suivre
En brume, les maisons dorment sous son duvet
Les grands réverbères ne sont que lueur cuivre
Courbant l'échine du fait qui dessine en projet
Ce patelin surprend, de bon matin poursuivre
Le chant lourd de mon âme, un bien triste sujet
Sous un pâle rayon, il réclame de vivre
Quand, dans l’âtre, le feu nous embrase d’un jet
Dans un vieux canapé, le plaisir d’un bon livre
M'enroule d’un rideau pour cacher mon regret
La tête encore pleine en actes d’une vouivre
Les jours sans goût quand l'heure se fait Maigret
D’un lointain souvenir qu'un passé nous délivre
En faut-il des efforts, rehaussant les agrès
Faire à fond le ménage à s’en rendre ivre
Passer l'aspirateur, les moutons en procès
Les chaussons au foyer et d’un fado, revivre
Nouvel an, le début, nous en voyons l’aspect
Du sport avec l’espoir de tout ce qui va suivre
Le vieux grand-père a droit au ton, notre respect
Son combat même en rêve, il faut s'enivre
Pour la prochaine année, on vous fait le mets
Dans notre intimité, toujours s'aimer.
LILASYS