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MÉLANCOLIE AUTOMNALE

glycine

Maître Poète
#1
Mélancolie automnale

C'est déjà le mois de septembre
L'automne va nous éblouir
Avec ses couleurs rouge et ambre
Sur les feuilles qui vont mourir


Tout doucement l'été s'efface
En décolorant le soleil
Il laissera bientôt la place
À la saison au teint vermeil


Je vais pouvoir m'aventurer
Empruntant sentiers et chemins
Dans les dédales de forêt
Papier et crayon à la main


Car tous les grands arbres m'inspirent
Et il me plaît de leur parler
Avec eux, je ris, je soupire
Leur confiant toutes mes pensées


J'aime m'asseoir contre leur tronc
Dont les branches forment des bras
Protégeant mes rêves profonds
En m'offrant leur superbe toit


J'adore la saison d'automne
Ses tableaux aux chauds coloris
Même si mon cœur s'abandonne
À un peu de mélancolie

 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#2
L'automne est la sûrement la plus belle saison, couleurs, parfums et saveurs se confondent et se répondent dans les bois de ma région.

Bâton en main je deviens un chercheur....

Il est vrai que pour certaines personnes l'automne apporte un peu de nostalgie, de mélancolie, peut- être parce qu'ils associent cette saison à une étape dans leur vie ..

Le printemps correspond logiquement à naissance....l'été à la jeunesse...l'automne à la vieillesse...l'hiver à la mort...

La nature suis un rythme immuable étrangement similaire au notre elle meurt pour mieux renaître l'année suivante il en sera ainsi...(pour elle) jusqu'à la fin des temps....le temps qui je le souligne souvent n'est sûrement qu'illusion!.

Bravo pour cette communion automnale!...

Amitiés poétiques
Maurice M
 

janu

Maître Poète
#3
Un bien joli poème qui éveille nos propres sentiments sur le temps qui passe : l'automne est déja là !
ton poème m'a rappelé le "à Clotilde" de G Appollinaire, permets moi de le retranscrire, il renforce le tien
Bise amicale
.....................
Clotilde

Guillaume Apollinaire
L’anémone et l’ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l’amour et le dédain

Il y vient aussi nos ombres
Que la nuit dissipera
Le soleil qui les rend sombres
Avec elles disparaîtra

Les déités des eaux vives
Laissent couler leurs cheveux
Passe il faut que tu poursuives
Cette belle ombre que tu veux...
 
#4
J'aime beaucoup ce passage progressif de l'admiration, de l'apaisement, d'un soupçon de romantisme à la nostalgie.
Oui la nature se pare de merveilleuses couleurs et tout est si flamboyant. Mais cette beauté n'est-elle pas là pour nous consoler des semaines rudes à venir ? Pour nous préparer à un spectacle beaucoup plus neutre, comme si une eau bleu-gris avait coulé sur le tableau, nivelant les couleurs vers le bas, couvrant d'un voile cotonneux cette nature éteinte, pour la garder au chaud jusqu'au printemps.
Merci beaucoup pour ce poème, j'adore !