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Lycee Champollion 1959 le discours au banquet des anciens élèves

Vega46

Maître Poète
#1
Mesdames, Messieurs,

Discours de mon oncle au banquet annuel des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac.

Mes chers amis, de la réclame, s'il vous plaît, et même de la propagande pour votre lycée laïque et national. De la bonne, de celle qui monte du cœur !. Une sève vigoureuse verdit très bien dans les feuilles et l'arbre qui n'abritait n'a guère que cent élèves en recouvre aujourd'hui un millier saura-t-on éviter la cohue et les broussailles ? Comme le comité de sélection dans l'armée moderne, l'université voudrait bien orienter et opérer un choix : la force des armes et de la culture réside beaucoup plus dans les attitudes de ses soldats ou l'intelligence des élèves que sur la multitude des troupes et l'énormité des effectifs scolaires. L'euphorie pléthorique alarme les docteurs qui prescrivent un régime très sévère pour éviter le coup de sang et l'apoplexie.le progrès ne va pas toujours sans de graves appréhensions. Nos lycées vont-ils être embouteillés comme nos routes et nos villes?.approuve ton l'empilement de nos locataires ou de nos pensionnaires dans une forêt d'HLM ?.l'inflation menace le monde entier, au point que le pape en personne s'en irrite. À Moscou l'université s'élève, dit-on, jusqu'au 75e étage et l'on parle un peu partout de lessiveuse pour les billets en circulation. Le diable attise la surchauffe. Alors, vénérable patron de notre paroisse, Champollion, qu'en dis-tu, toi qui, dans la cour illustre du collège de France, n'accepte que l'élite des savants ?. Que penses-tu de l'encombrement de nos cités, de la prolifération du son et des images ?. Aimes-tu la fureur des règlements et des circulaires avec les programmes démentiels encore agrémentés de toutes les réformes possibles ?.
"nous vivons en un temps où toutes les choses sont confondues" ,disait Bossuet le mal est donc ancien, il date de Babylone : aussi les boucs émissaires du Sénat et de la Chambre peuvent-ils être houspillées dans le désert, sans que la raison approuve un remède et une thérapeutique aussi extraordinaires. Certains semble sans y être poussés vouloir quitter le monde et le siècle pour gagner furtivement Gaillac et le Causse de Cajarc, Lunan et Bélinac. De Monzie, aperçu un jour entre deux portes, crut utile de me donner le bon conseil. Assez mal suivi, de m'isoler. Plus tard, je tombais sur la maxime d'un ancien : "de même que les astres, dont la marche est contraire à celle du monde, le sage avance au rebours de l'opinion de tous". Les snobs, au contraire, qui foisonnent et qui se prennent pour des étoiles, veulent toujours se grouper pour ressembler à tout le monde. L'on voit bien, par intervalles, des gens isolés et courageux briguer des suffrages en lorgnant longuement vers la galerie. Ils veulent plaire par nécessité aux dames plus nombreuses que les hommes et attirer vers eux une nuée de jeunes qui courent à droite et à gauche comme les petits poulets après le grain de la fermière. En bonne politique, il ne s'agirait pourtant que de bien faire et laisser dire, car selon Saint François de Sales : " il faut être jaloux, mais non pas idolâtre de sa renommée ; et comme il ne faut pas offenser l'œil des bons, aussi ne faut-il pas vouloir contenter celui des malins. La barbe est un ornement de visage de l'homme, et les cheveux à celui de la femme. Si l'on arrache tout à fait le poil du menton et les cheveux de la tête, malaisément pourra-t-il revenir ; mais si on le coupe seulement, voire qu'on le rase, il recroîtra bientôt après et reviendra plus fort est plus touffu. Aussi, bien que la renommée soit coupée ou même tout à fait rasée par la langue des médisants, il ne faut point inquiéter, car bientôt elle renaîtra non seulement aussi belle qu'elle était,mais encore plus solide."
On ne cherche pas toujours avec succès des poux sur la tête. Mais ce n'était pas le cas au collège de Figeac, après la Grande guerre!. Nous étions que 17 cette pauvres hères dans cette modeste pension de famille, tous résignés au jeûne, aux engelures et à l'abstinence. De la soupe le matin, à midi et le soir ; du pain sec à quatre heures. On tolérait, il est vrai, les caisses à provisions et le commerce alimentaire de notre dévoué concierge, Monsieur Fau. Sans être ni hindou ni disciple de Pythagore, je n'ai pas voulu toucher un seul morceau de viande pendant deux ans. L'esprit n'en été que plus alerte, aussi bien retrouvait-on le même régime dans la plupart des internats, s'il faut en croire le philosophe Alain : "il y avait une odeur de réfectoire que l'on retrouve la même dans tous les réfectoires ; que ce soit des Chartreux qui y mangent ou des séminaristes, ou des lycéens, ou de tendres jeunes filles, un réfectoire à toujours son odeur de réfectoire. Cela ne peut se décrire. Eaux grasses ? Pain moisi ? Je ne sais. Si vous n'avez jamais senti cette odeur, je ne puis vous en donner l'idée ; on ne peut parler de lumière à des aveugles. Si vous ne la connaissais pas, je vous estime heureux. Cela prouve que vous n'avez jamais été enfermé dans quelques collèges. Cela prouve que vous n'avez jamais été prisonnier de l'ordre et ennemi des lois dans vos premières années. Depuis, vous vous êtes montré bon citoyen, bon contribuable, bon père ; vous avez peu a peu appris à subir l'action des forces politiques et sociales ; jusque dans le gendarme, vous avez reconnu un ami ; car la vie de famille vous a appris à faire de nécessité plaisir. Mais ceux qui ont connu l'odeur de réfectoire, vous n'en ferez rien. Ils ont passé leur enfance à tirer sur la corde ; un beau jour ils l' ont enfin cassé ; et voilà comment ils sont entrés dans la vie, comme des chiens suspects qui traînent au bout de corde. Toujours ils se hérissent, même devant la plus appétissante pâté. Vous les verrez toujours enragés contre les lois et les règlements, contre la politesse, contre la pédagogie et contre les palmes académiques. Car tout cela sent le réfectoire. Et cette maladie passera dans les ans par une crise, justement à l'époque où le ciel passe du bleu au gris, et où les librairies étalent des livres classiques et des sacs d'écoliers".
De la médisance certes, mais pas de la calomnie. Bien sûr que non !.
Cependant l'enseignement n'était pas sous-développé. Nous eûmes le bonheur de recevoir en 1920 un jeune et brillant professeur de lettres : Monsieur Vidal. Il vient de prendre sa retraite comme proviseur du lycée de Carcassonne. Avec l'Epitome et le De Viris, vieux bouquin datant de Louis XV, il nous inspira de l'enthousiasme et de la vénération pour les humanités classiques. De jeunes Barbares Cadurques, celtes du Causse et du Segala, purent occuper le Capitole de Rome et l'acropole d'Athènes pour la seconde fois, sans le recours de la science atomique. Et voici sur tout ce que nous a enseigné la version latine. Celui qui néglige le détail est un étourdi si celui qui la dédaigne est un sot ou un infirme, celui qui s'y perd et ne l'organise pas, en quelque manière dans une idée ou vers un but, est un médiocre ou un impuissant. C'est dans les jeux infiniment variés de la synthèse et de l'analyse, qu'est la vie de l'imagination, comme de la pensée, comme de la volonté. C'est là qu'est le secret de la grande science et de la grande action.
Méditant ces fortes paroles, après avoir équilibré ma casquette d'interne, je glissais vers les bas quartiers de Figeac, les jours de sortie. Figeac, vieille cité bénédictines "Fidiacum", ville de la foi. Pour justifier ses titres de noblesse on dit qu'un moine s'en fut voler les reliques de Sainte Foy aux pauvres Ajeunais. Ce bougre s'appelait Havriciacus, un nom germanique et teuton qui a donné le havresac ou sac d'avoine. Il dut voyager à cheval et bien soigner ça bête, le brigand, ou bien fut il qu'un homme de sac et de corde tout simplement stupide. Je lorgnais parfois la pauvre petite
maison qui m'a vu naître tout prêt de la mairie. Mais, rançon du progrès , l'actuel conseil municipal a voulu la démolir pour y aménager un petit parking. C'est petit, mais c'est bien commode. Elle était pourtant construite comme celles du quartier par les capucins qui bâtissaient fort et louaient d'autant. Cette vogue pour les appartements fitaliéner par les moines bien des terrains à bâtir : le clos, l'Hortabadial ou jardin de l'abbaye,les Carmes, les Cordeliers et fort heureusement Monsieur le député-maire renouvelé cette passion depuis longtemps assoupie.
Laissons notre Capucinière natale pour nous incliner devant la mémoire et le souvenir de nos amis et nos maîtres trop tôt disparus. Ils sont légion, ceux qui nous attendent , pressés de revivre parmi nous. Évoquez leur ombre au cours de ce banquet fraternel. Exprimer ce que l'on ressent pour les morts est une satisfaction ; c'est, ce semble,
leur serrer la main une fois de plus et comptons parmi les chagrins les plus redoutables de cette vie, celui de perdre ses meilleurs camarades, sans pouvoir vieillir plusieurs années ensemble et sans les retrouver à ce repas quelque temps encore.

Comme me disait mon oncle la bonne méthode pour enseigner c'est nous qui l'avions....n'est-ce pas Monsieur le ministre de l'education nationale?....



Discours de mon oncle professeur agrégé de français latin grec au banquet des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac ....fin des années 1950


Je l'ai côtoyé régulièrement pendant quinze ans à la fin de sa vie, et je lui dois beaucoup....

"Si vous trouvez des fautes ou des imperfections dues à la longueur du discours soyez gentils de me les signaler...Merci beaucoup"..


Amitiés poétiques
Maurice M
 
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Vega46

Maître Poète
#3
Merci beaucoup Faty d'avoir pris le temps de lire le discours du banquet des anciens élèves du lycée Champollion à Figeac vers la fin des années 50....
Amitiés poétiques
Maurice M
 
Dernière édition:

Vega46

Maître Poète
#6
Bonjour Maurice :)
Eh bien quel discours, il en vaut bien dix courts !! Tu fais honneur à ton oncle à le publier.
Ce que j'ai aimé et retenu, c'est son approche en esprit anti-conformiste, anti-matérialiste, ouvert sur la liberté d'Être au-delà des limites externes imposées,
et que la vie intérieure, le besoin intérieur surpassent de loin. Une sagesse qui me parle.


Concernant "l'orthographe", je pense que tu devrais plutôt mettre ta phrase :
"Si vous trouvez des fautes ou des imperfections dues à la longueur du discours soyez gentils de me les signaler..., Merci beaucoup"
AVANT le discours, afin de lire aussi cet aspect de celui-ci pendant notre lecture !

;)
Mes amitiés cher Maurice
Merci pour ton appréciation qui me touche, mon oncle était une personne cultivé il fut en son temps un brillant élève. Je ne peux évoquer sa mémoire sans parler de l'amitié qu'il avait lorsqu'il était étudiant pour Georges Pompidou ... une petite anecdote me revient. Lors d'un repas, alors que Georges écrivait à sa fiancé ils eurent une discussion sur un sujet littéraire qu'ils avaient eu à traiter...
Notre homme continua à écrire tout en discutant et en argumentant. À la fin du repas il avait écrit une lettre de trois pages sans faire une rature!....ce qui fit dire à mon oncle :"c'était un homme de lettres!."
Encore merci pour ton commentaire qui fait de mon oncle un sage parmi les sages...
Merci pour ton conseil concernant ma demande... j'ai repris le discours dans son ensemble tranquillement je pense qu'il n'y a pas d'erreurs...

Mon amitié poétique
Maurice M
 
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#8
P.... ça c'est du discours!!


très.....pédagogique et plein de bon sens!!!

Fin des années 50.....ah j'étais pas encore bien vieux!!!!rires Mais j'étais là!!!



amitiés


Agrégo
Merci pour cette lecture un peu longue mais on se laisse embarquer par ce discours plein de bon sens comme vous dites ...en 1959 c'est vrai moi non plus je n'étais pas très vieux!... mêmes rires!!

Mon amitié poétique
Maurice M
 
#11
ah M....ici on est blousés

l'âge n'est pas mentionné!!!lol



bonne nuit

Agrégo
Tu veux parler de l'âge de mon oncle à l'époque?.....il est né en 1908 il avait donc....je réfléchis Hi!....je ne suis pas un matheu....51 ans et prof à 20 ans pour la petite histoire il continuait à passer les épreuves de l'agrégation de lettres régulièrement pour s'amuser....un passe temps comme un autre...internet et Créa n'existaient pas.....Hi
 
Dernière édition:
#13
Bonjour Maurice.

J'ai lu, relu, puis lu à nouveau ce discours de ton oncle.
J'y ai cru y entendre, non pas la voix de dieu, mais celle mon propre Grand Père !
Cette dimension est extraordinaire.
C'est ici, un discours complexe et fort de ces gens dignes d'une autre époque...En noir et blanc...
Purement Laïque, ces propos d'un autre temps, restent in fine d'actualité et n'ont pris aucunes rides.
C'est un discours de lumière.

Super partage.
Loïc ROUSSELOT
 
#14
Merci Loïc, c'était un homme sage, il avait cette faculté de parler avec beaucoup de facilité tout en employant des phrases simples dans un français parfait. Un jour il me raconta sa vie, mon seul regret est de ne pas l'avoir enregistré....Il lisait un livre et il en tournait les pages!...j'étais fasciné par la qualité du récit improvisé qui dura près de trois heures....avec des touches d'humour pour en pimenter la teneur...comme ce mot qu'il lâcha lorsque le capitaine de leur bataillon leur demanda de se rendre à l'armée allemande qui les encerclait...
Rendez-vous!...mon oncle...où?.
Voilà Loïc c'était une autre époque avec d'autres valeurs et il ne m'étonne pas que tu ais fait ce reprochement avec ton propre grand père....reste t'il aujourd'hui encore des hommes de cette dimension ?. Je le crois sincèrement mais ils sont rares et dans l'ombre de ceux qui se prennent pour des lumières !...
Encore merci
Maurice M
 
#15
Oui, je suis convaincu qu'il reste des hommes de cet acabit.
Surement toi...
Peut-être moi...et beaucoup d'autres...

Je ne vis pas dans la nostalgie. Je n'aime pas cela...J'en ai horreur...

Mais je reste attaché à des valeurs tout en étant un parfait cinglé.
Parce que être cinglé est le prix de ma liberté.

Les sérieux me font particulièrement, comme les politiques, toujours parfaitement chier....Désolé du mot...
Je suis ici pour délirer...Juste pour délirer...A prendre ou à laisser

Mon grand père, que j'ai, là, nommé (comme le fut certainement ton oncle) fut un homme d'un humour bien singulier et unique (dont j'ai avec plaisir hérité la dimension), n'en restait pas moins un de ces grands hommes qui ont eu la classe de relever notre pays après la seconde guerre mondiale.
Maire de sa petite commune, il fut de ces êtres singuliers que seul l'Histoire (avec un grand H) sait valoriser.
Ils fut comme ses pairs de la plus grande honnêteté et sans demander privilèges.
Seul le bien être commun était alors considéré.

C'est cela que j'ai ressenti au travers du discours de ton aïeul.
L'abnégation...

Je suis maintenant convaincu, à te lire, que nous avons positions proches.
Amitiés.
Loïc ROUSSELOT
 
#16
L'abnégation voilà une valeur qui est très importante à mes yeux.

Mon oncle n'avait pas d'ambition personnelle ma tante me l'a dit une fois. Son meilleur ami Jacques Chapou (capitaine Philippe) chef de la résistance Lotoise est mort héroïquement en 1944 voilà un homme qui était pour lui une référence il m'en parlait souvent.

Pompidou qui était son copain lorsqu'ils étaient étudiant à Toulouse a souhaitait le revoir à Cajarc lorsqu'il était président.

Il lui carrément dit qu'il ne partageait pas ses valeurs politiques!. Il avait des idées bien ancrées et rien ne pouvait le détourner de la voie qu'il s'était fixé peut être aurait il été un bon ministre de l'écologie ?. (Ils existaient à l'époque?).

C'etait un bon prof profondément laique cela lui suffisait...il ne fallait surtout pas lui parler de religion....

Comme toi je ne crois plus à la politique et les hommes politiques me font également chier j'ai ma technique je m'isole le plus possible. Des cures de plus de six mois sans infos me font le plus grand bien.

Des hommes comme ton grand père il en faudrait aujourd'hui ils ont connu le pire!...,je pense quand même que certains maires dans un climat bien plus calme font du bon boulot dans nos petites communes rurales ....

Tout espoir n'est pas perdu...

Savoir s'effacer pour le bien de tous est une grande qualité, l'inverse nous est montré continuellement. Nos responsables politiques se prennent pour des stars...l'esprit narcissique vit ses heures de gloire..pour combien de temps encore ?....

Bonne soirée
Amitié
Maurice M
 
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#17
J'aime bien ton approche.
Toutefois, je n'ai jamais dis que je ne croyais plus à la politique.
Par contre en toute évidence je ne crois plus en nos politiques.
Ils n'ont plus le sens du commun. L'affaire Fillon est un révélateur.
J'aime bien la politique d'une façon plus globale.

Il existe en effet des maires de petites communes voire de villes importantes qui ont le sens du communs
et l'abnégation plaçant leur mission surtout au service de leur concitoyens. Ils sont rares.

La plupart, par intérêts personnels collaborent sans aucune vergogne avec le pire, voire avec des apprentis terroristes
religieux, mettant à mal le pacte laïque et républicain.
Ils créent une situation qui peut être dangereuse.
Ils deviennent donc à mes yeux que de vulgaires criminels. Rien de plus.
Par exemple, notre premier ministre actuel (1er ministre par opportunisme) fut ancien maire du Havre, il a su s'y maintenir avec
brio en trahissant ses administrés par le financement d'obscures obédiences.
La vieille chouette de la place Beauvau louche trop vers ses cardinaux Lyonnais protecteurs de la pédophilie religieuse.
Il me paraît difficile, alors de diriger un pays, lorsque que l'on est un traître, et lorsque l'on fait pacte avec les diables et les criminels de tout acabit.
C'est aussi pourquoi 57 % des électeurs ne se sont pas déplacés au élections législatives.
 
#18
Ok Loïc j'aurais dû écrire "je ne crois plus aux hommes politiques qui dirige notre pays aux autres non plus".

J'espère beaucoup en ces mouvements citoyens qui ont une approche totalement différente, ils misent sur l'intelligence du peuple pour améliorer sa condition qui n'ayons pas peur de le dire souffre d'inégalités face aux classes sociales...(évidemment ils ont menacé les maires pour qu'ils ne puissent pas se présenter )

Un peu hamanité plus de justice à tous les niveaux, nous ne sommes pas un peuple de fainéants....nous avons été des précurseurs dans de nombreux domaines (tsf , électroménager, industrie navale, automobile, (Dedion Bouton) même dans l'armement avec Saint Etienne et j'en passe énormément.

En bon marin il nous faut redresser la barre le pourrons nous encore demain certainement
mais le temps presse....je suis écœuré par les bandits qui se débrouillent d'être au commande de l'état alors que bien des gens honnêtes méconnues les remplaceraient avantageusement.

Évidemment je ne parle pas de la bourgeoisie de la bande en marche!.

Tu me donnes des infos sur leur chef de file je ne suis pas étonné par tes paroles!.

Lorsque j'entends que Macron est un homme intelligent (je n'en doute pas!) mais pour qui?... il sert les intérêts de la classe financière point final....

Je pense et j'ai raison que dans les 57 pour cent de personnes qui ne se sont pas déplacés pour voter il y a aussi intelligent que lui, mais bien moins arrivistes ...j'espère beaucoup en eux ...

Maurice
 
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