Lune blanche
Sous une lune blanche on perçoit cette vie,
De nuages légers par la douce chaleur
De l’été qui savoure en son heure ravie,
Qui semble la charmer d’un voile de couleur.
Elle aimera cent fois dans le ciel le courage,
Et l’amour sera roi quand le silence rage
Oubliant dans le soir une vive douleur.
Elle flâne souvent au gré du crépuscule,
Dans un souffle mêlé dans ce grand univers
Qui d’un grain de poussière épouse en minuscule
L’élégante frimousse en l’océan des vers.
Érato nous murmure une rime éclairée,
On connait la valeur de l’étoile éthérée
Effaçant certains jours le chemin des hivers.
Maria-Dolores