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L'oubli de la mémoire

céruléen

Maître Poète
#1

  1. L' oubli de la mémoire.

    Seul comme une ombre.
    Triste comme une colombe
    Assassinée par des hommes
    dotés de fusils parabellum.

    Comme effondré de déception.
    Comme affligé d' une lugubre vision.
    Acculé par un ultimatum
    je t' aimerai jusque à mon ultime atome.

    Je te regarde mais ne te vois plus
    tu as perdue cette étincelle en plus
    dans tes yeux, lorsque ils croisaient les miens
    extase, félicité, fascination, mais en vain.

    Je tuerai le temps pour préserver ces instants
    cette grâce infinie de douceur et pourtant
    il ne reste que des fragments de ce miracle
    beau comme un Atoll vu du ciel ; Quel spectacle.

    Tel un guerrier aguerri, j' aurais combattu les vents
    pour retrouver un moment ces instants exaltants.
    Mais je pleure dans un silence éloquent
    un silence effrayant, né d' un amour échéant.

    Tu me regardes, mais dans tes yeux lisses
    fanés, épuisés, là ou il y avait tant de malice
    tu ne me vois pas, tu ne me reconnais guère.
    Je te prends la main, froide comme un matin d' hiver.

    Quand le siège de la mémoire est défectueux
    Tout s' effondre, tout est anéanti, je suis vieux.
    Tu étais ma force, mon rocher, mon arc en ciel.
    J' entends nos fous rires sous ces pluies de miel
    Qui suintaient sur nos corps en appels
    Impatients de se toucher, situation irréelle.

    Le ciel est gris, il ne pleut plus que des larmes.
    Cette maladie m' a tout pris dans un vacarme
    Violent et déchirant mon cœur désarmé.
    Jamais je n' oublierai la personne que tu étais.

    Un soleil qui tient chaud au cœur
    Une étoile chatoyante dans un ciel qui se meurt.
    Un regard, un mot, un silence, un poème.
    Une fée, une vision extatique, une sirène.

    Mais, comme toutes choses dans cet univers
    l' amour, la vie et la tristesse sont éphémères.
    Et c' est dans la plus grande des solitudes
    que je reviendrai demain avec ma lassitude.

    Car la nuit étant la mort du jour.
    Ta mort sera la nuit de mes jours.


 
#2
Beaucoup d’amour jalonne ce poème!.
Fatale destinée que notre vie sur terre,
Rien n’y peut exister tout y est éphémère…
sauf l’indicible amour que l’on a pour l’être cher que l’on aime!.
C’est très bien exprimé dans ce beau poème.
Amicalement
Momo
 

glycine

Maître Poète
#5
Quelle terrible maladie...
Combien il est difficile de ne pas être reconnu(e) par une personne si chère à son cœur...
Un poème avec des mots bien choisis pour exprimer toute la palette des sentiments éprouvés...
Un poème empli d'amour... Une lecture émouvante...
Amicalement
 

lebroc

Maître Poète
#6

  1. L' oubli de la mémoire.

    Seul comme une ombre.
    Triste comme une colombe
    Assassinée par des hommes
    dotés de fusils parabellum.

    Comme effondré de déception.
    Comme affligé d' une lugubre vision.
    Acculé par un ultimatum
    je t' aimerai jusque à mon ultime atome.

    Je te regarde mais ne te vois plus
    tu as perdue cette étincelle en plus
    dans tes yeux, lorsque ils croisaient les miens
    extase, félicité, fascination, mais en vain.

    Je tuerai le temps pour préserver ces instants
    cette grâce infinie de douceur et pourtant
    il ne reste que des fragments de ce miracle
    beau comme un Atoll vu du ciel ; Quel spectacle.

    Tel un guerrier aguerri, j' aurais combattu les vents
    pour retrouver un moment ces instants exaltants.
    Mais je pleure dans un silence éloquent
    un silence effrayant, né d' un amour échéant.

    Tu me regardes, mais dans tes yeux lisses
    fanés, épuisés, là ou il y avait tant de malice
    tu ne me vois pas, tu ne me reconnais guère.
    Je te prends la main, froide comme un matin d' hiver.

    Quand le siège de la mémoire est défectueux
    Tout s' effondre, tout est anéanti, je suis vieux.
    Tu étais ma force, mon rocher, mon arc en ciel.
    J' entends nos fous rires sous ces pluies de miel
    Qui suintaient sur nos corps en appels
    Impatients de se toucher, situation irréelle.

    Le ciel est gris, il ne pleut plus que des larmes.
    Cette maladie m' a tout pris dans un vacarme
    Violent et déchirant mon cœur désarmé.
    Jamais je n' oublierai la personne que tu étais.

    Un soleil qui tient chaud au cœur
    Une étoile chatoyante dans un ciel qui se meurt.
    Un regard, un mot, un silence, un poème.
    Une fée, une vision extatique, une sirène.

    Mais, comme toutes choses dans cet univers
    l' amour, la vie et la tristesse sont éphémères.
    Et c' est dans la plus grande des solitudes
    que je reviendrai demain avec ma lassitude.

    Car la nuit étant la mort du jour.
    Ta mort sera la nuit de mes jours.

Un super poème et une chute magnifique
Décidément tu excelles dans tous les thèmes
Amitiés
 

céruléen

Maître Poète
#11
Quelle terrible maladie...
Combien il est difficile de ne pas être reconnu(e) par une personne si chère à son cœur...
Un poème avec des mots bien choisis pour exprimer toute la palette des sentiments éprouvés...
Un poème empli d'amour... Une lecture émouvante...
Amicalement

oui, comme tu dis c'est très dur....je te remercie Glycine pour ton beau commentaire.......sincères amitiés