
Los Baños árabes
Le soleil était haut, si haut que nous cherchions
De l’ombre à tous les murs de ces petites rues.
Jaén, comme Séville, avait en communion
De bruyants martinets dans le ciel bleu et nu.
À 15 h, la siesta avait vidé la ville,
Et nous arpentions seuls l’escarpement urbain
En quête de fraîcheur pour bercer notre idylle,
Pour qu’après les paroles se rejoignent nos mains.
Entourée d’oliviers, surplombée par la croix
Blanche du castillo de quelques anciens rois,
La ciudad n’avait gardé d’Al-Andalus
Que des mûriers sans vers filant cocons de soie,
Des dirhams au musée, une foi sûre de soi
Et ces vastes bains frais ainsi que tes joues douces.
Aubépin des Ardrets
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Los baños árabes : les bains arabes, le hammam
Illustration : les baños árabes de la ville de Jaén (Espagne)

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