Lorsque monte en moi le sceau mystique de l’amour
Lorsque
monte en moi,
le sceau mystique de l’amour,
je me souviens
de
l’ardeur de nos râles
parmi
les nuits du Maine,
de
tes seins fiers et lourds
contre les miens,
de tes bras nus
dessus
le cercle de nos nudités.
Tu m’as appris
l’hymne des langueurs,
la fièvre de nos luxures
murmurant l’impudeur de nos baisers.
Chaque jour, dès l’aurore,
je dépose,
nue, comme le vent des bocages,
dedans notre chambre,
sur l’amphore de tes hanches,
sur
le
vin précieux de ta Féminité,
la Grâce du désir,
tu sanglotes des heures durant
le sacerdoce des strophes lesbiennes
sous le triomphe de nos noces de splendeur,
et je t’apporte à genoux
en la coupe de mes mains
le Saint chrême de ta cyprine !
Sophie Rivière
Lorsque
monte en moi,
le sceau mystique de l’amour,
je me souviens
de
l’ardeur de nos râles
parmi
les nuits du Maine,
de
tes seins fiers et lourds
contre les miens,
de tes bras nus
dessus
le cercle de nos nudités.
Tu m’as appris
l’hymne des langueurs,
la fièvre de nos luxures
murmurant l’impudeur de nos baisers.
Chaque jour, dès l’aurore,
je dépose,
nue, comme le vent des bocages,
dedans notre chambre,
sur l’amphore de tes hanches,
sur
le
vin précieux de ta Féminité,
la Grâce du désir,
tu sanglotes des heures durant
le sacerdoce des strophes lesbiennes
sous le triomphe de nos noces de splendeur,
et je t’apporte à genoux
en la coupe de mes mains
le Saint chrême de ta cyprine !
Sophie Rivière