L’ange blessé est prostré contre le mur,
Ses ailes autrefois immaculées perlées de sang.
La tête baissée, déchirée de blessures
Le pourpre se répand, compte à rebours qu’égrène le temps.
Ses poignets attachés, enlacés par le fer
Triste spectacle, tuée par l’enfer ;
Ses chaînes sont de haines, les maillons de peur
Brisée par l’ignorance, perdue sans lueur.
Ses cheveux scintillent encore d’une faible clarté
Dernier signe que l’horreur ne l’a pas effacée
Elle agonise sans cris, en souffrance
Ses yeux gris perdus en une étrange transe.
A terre est posée une épée
En fragments de larmes brisée,
Océan de miroirs reflétant
La folie de l’Homme convoitant.
Elle voit au loin le Soleil se coucher
Demain l’aube ne naîtra point,
Délaissant ainsi cette Humanité
Qui couru à sa perte a grand soin.
Les derniers rayons doucement l’effleurent
Déposant sur sa peau le dernier adieu ;
Alors que doucement ralenti son cœur
Ses paupières éteignent le gris perle de ses yeux.
Oubliée de tous, par l’indifférence achevée
Ainsi s’éteint Liberté
Ses ailes autrefois immaculées perlées de sang.
La tête baissée, déchirée de blessures
Le pourpre se répand, compte à rebours qu’égrène le temps.
Ses poignets attachés, enlacés par le fer
Triste spectacle, tuée par l’enfer ;
Ses chaînes sont de haines, les maillons de peur
Brisée par l’ignorance, perdue sans lueur.
Ses cheveux scintillent encore d’une faible clarté
Dernier signe que l’horreur ne l’a pas effacée
Elle agonise sans cris, en souffrance
Ses yeux gris perdus en une étrange transe.
A terre est posée une épée
En fragments de larmes brisée,
Océan de miroirs reflétant
La folie de l’Homme convoitant.
Elle voit au loin le Soleil se coucher
Demain l’aube ne naîtra point,
Délaissant ainsi cette Humanité
Qui couru à sa perte a grand soin.
Les derniers rayons doucement l’effleurent
Déposant sur sa peau le dernier adieu ;
Alors que doucement ralenti son cœur
Ses paupières éteignent le gris perle de ses yeux.
Oubliée de tous, par l’indifférence achevée
Ainsi s’éteint Liberté