L'HOMME DE PASSAGE, de Lola vraie
L'home de passage de Luron1er
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Oublier ta vie, oublier tes tourments
Ma chambre est cette île où tu fais naufrage
Ce doux bonheur qui illumine ton visage
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Panser tes maux pour qu'enfin ils te fuient,
Dans ta mansarde, cet amas ou tu reste sage,
C'est mon honneur d'améliorer ton âge.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Se retrouver enfin et nous faisons l'amour
Sur ces draps qui s'imprègnent de ta saveur
Tes lèvres sur ma peau à la place du cœur
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Et trouver et t'apporter l'humour qui me suit,
Mettre en gras mes mots en ta faveur,
Que j'enlève de mon seau tous tes petits malheurs.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
C'est dans mes bras que tu pars en voyage
Dans ce bateau qui tangue sans accostage
Tu ne vois mes yeux ils sont à contre jour
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
C'est sur tes pas que j'arrive, moi volage,
Ne t'offrir que le beau à mettre dans tes voilages,
En essayant que jamais ton regard ne s'enfuit.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Comme un livre qui a une fin, un vieux calembour
Tu pars ce soir pour ton unique demeure
On ne peut être deux pour le pire le meilleur
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Une livre pour ma faim, moi le vieux qui t'ennuie,
Je reste encore ce jour pour partager tes heures,
On doit à nous deux, faire d'un délire une fleur.
L'home de passage de Luron1er
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Oublier ta vie, oublier tes tourments
Ma chambre est cette île où tu fais naufrage
Ce doux bonheur qui illumine ton visage
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Panser tes maux pour qu'enfin ils te fuient,
Dans ta mansarde, cet amas ou tu reste sage,
C'est mon honneur d'améliorer ton âge.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Se retrouver enfin et nous faisons l'amour
Sur ces draps qui s'imprègnent de ta saveur
Tes lèvres sur ma peau à la place du cœur
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Et trouver et t'apporter l'humour qui me suit,
Mettre en gras mes mots en ta faveur,
Que j'enlève de mon seau tous tes petits malheurs.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
C'est dans mes bras que tu pars en voyage
Dans ce bateau qui tangue sans accostage
Tu ne vois mes yeux ils sont à contre jour
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
C'est sur tes pas que j'arrive, moi volage,
Ne t'offrir que le beau à mettre dans tes voilages,
En essayant que jamais ton regard ne s'enfuit.
Chaque jour tu viens et tu vas à la tombé du jour
Comme un livre qui a une fin, un vieux calembour
Tu pars ce soir pour ton unique demeure
On ne peut être deux pour le pire le meilleur
Chaque nuit, je viens lire tout ce qui te nuit,
Une livre pour ma faim, moi le vieux qui t'ennuie,
Je reste encore ce jour pour partager tes heures,
On doit à nous deux, faire d'un délire une fleur.