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L'homme au béret noir.......

#1
L'homme au béret noir

Comme tous les jours, je suis assis devant la porte
Qu’il vente ou bien qu’il pleuve ou fasse du soleil

Attendant cet instant qu’un beau diable m’emporte
Me surprenant d'un tour, ou d'un profond sommeil...

J’y passe tant et tant de ces longues journées
Sur cette triste chaise en proie à mon tourment

Sans même relever que passent les années
Et que, pour le quartier, je suis un monument

Mais ce n'est le sujet, c’est ce très vieux bonhomme
Mon cas est très banal, ce n’est l’essentiel

Il est aussi précis que l'est un métronome
Qu’on le prend souvent comme un référentiel

Il surgit, chaque jour, toujours à la même heure,
Quelque soit le climat que la saison nous fait,

Chausse son béret noir et sort de sa demeure
Et tout tranquillement, vient prendre le café

Commente les potins, surtout les derniers morts
C'est comme un vieux coiffeur, parlant pendant qu'il coiffe

Évoque le bon temps, les vieux copains d'alors
Sa femme et son malheur, s'étale en boit-sans-soif

Cela fait maintenant……Oh, une éternité !
Que je l’entends toujours reprendre son histoire

Comment il l’a connue... Et quand il l’a mariée
Les enfants qu’ils n’ont eus...Et puis, le triste soir

Il parle, il récite, il dévoile sans bornes
C'est comme s’il voulait bien graver la mémoire

Et toujours un bonjour... Mais jamais un bonsoir !
Il se raconte, au fond, jusqu’à ce qu’il s’endorme

Drôle d'individu dormant sur mon trottoir...
À quelques petits pas de sa grande maison

Il n’est pas du tout fou, n’allez surtout pas croire
S’il dort tranquille, ici... C’est qu'il fuit sa prison

Cet homme au béret noir, dont j'oublie le nom,
S'il "vend" sa solitude, en distrayant la mienne,

C'est que l'Enfer ne vienne...Envoyer ce démon
Qui fit son désespoir, en lui prenant Fabienne...

HAMILCAR......
 
#2
L'homme au béret noir

Comme tous les jours, je suis assis devant la porte
Qu’il vente ou bien qu’il pleuve ou fasse du soleil

Attendant cet instant qu’un beau diable m’emporte
Me surprenant d'un tour, ou d'un profond sommeil...

J’y passe tant et tant de ces longues journées
Sur cette triste chaise en proie à mon tourment

Sans même relever que passent les années
Et que, pour le quartier, je suis un monument

Mais ce n'est le sujet, c’est ce très vieux bonhomme
Mon cas est très banal, ce n’est l’essentiel

Il est aussi précis que l'est un métronome
Qu’on le prend souvent comme un référentiel

Il surgit, chaque jour, toujours à la même heure,
Quelque soit le climat que la saison nous fait,

Chausse son béret noir et sort de sa demeure
Et tout tranquillement, vient prendre le café

Commente les potins, surtout les derniers morts
C'est comme un vieux coiffeur, parlant pendant qu'il coiffe

Évoque le bon temps, les vieux copains d'alors
Sa femme et son malheur, s'étale en boit-sans-soif

Cela fait maintenant……Oh, une éternité !
Que je l’entends toujours reprendre son histoire

Comment il l’a connue... Et quand il l’a mariée
Les enfants qu’ils n’ont eus...Et puis, le triste soir

Il parle, il récite, il dévoile sans bornes
C'est comme s’il voulait bien graver la mémoire

Et toujours un bonjour... Mais jamais un bonsoir !
Il se raconte, au fond, jusqu’à ce qu’il s’endorme

Drôle d'individu dormant sur mon trottoir...
À quelques petits pas de sa grande maison

Il n’est pas du tout fou, n’allez surtout pas croire
S’il dort tranquille, ici... C’est qu'il fuit sa prison

Cet homme au béret noir, dont j'oublie le nom,
S'il "vend" sa solitude, en distrayant la mienne,

C'est que l'Enfer ne vienne...Envoyer ce démon
Qui fit son désespoir, en lui prenant Fabienne...

HAMILCAR......
Devant les maisons en bord de rue, à la campagne, combien en ai je vu de ces petits vieux sur leur chaises au soleil à rêver à on ne sait quoi...
 
#5
C'est aussi peut-être
une ancienne coutume,
s'asseoir sur un banc ou une chaise
devant la porte, discutant avec des
passants un instant!

Ses pensées vont vers des souvenirs nostalgiques
qu'il aime à se rappeler!
Et aussi un bilan qu'il construit vers un avenir
qu'il sait ou s'imagine!

Un bien beau poème,
Merci à toi, amitiés Poly