L’exquisité du silence
Je chemine en cet après-midi d’été,
les bras dénoués, adossée aux vitraux d’azur,
les frêles hyacinthes et les violettes blanches
se redressent à mon arrivée, et me fêtent,
les bras dénoués, adossée aux vitraux d’azur,
les frêles hyacinthes et les violettes blanches
se redressent à mon arrivée, et me fêtent,
les oiselles psalmodient dans l’air languissant,
sur les voiles des nuages, et des bocages,
l’exquisité du silence, et l’ivresse de nos amours si belles.
Je songe au soleil de ta Chair,
sur les voiles des nuages, et des bocages,
l’exquisité du silence, et l’ivresse de nos amours si belles.
Je songe au soleil de ta Chair,
à mes râles de Jouissance, et aux caresses
que tu m’as prodiguées, voilà peu, ô ma Sirène, mon lys divin,
délivre-moi encore des mots d’impudeur,
prends-moi, désire-moi, nourris-moi de ta béatitude,
que tu m’as prodiguées, voilà peu, ô ma Sirène, mon lys divin,
délivre-moi encore des mots d’impudeur,
prends-moi, désire-moi, nourris-moi de ta béatitude,
possède-moi sans cesse, je l’exige, je le veux,
envoûte-moi dessus l’ivoire de notre couche,
ou dessus l’émeraude des mousses et des herbes
quand nous nous arrêtons.
envoûte-moi dessus l’ivoire de notre couche,
ou dessus l’émeraude des mousses et des herbes
quand nous nous arrêtons.
J’erre maintenant le long des berges du Loir,
bercée par des haillons de ta lumière,
j’ai tant besoin de toi, je n’étais avant de te connaître
qu’une humble ouvrière
bercée par des haillons de ta lumière,
j’ai tant besoin de toi, je n’étais avant de te connaître
qu’une humble ouvrière
battue par un être méchant et sans scrupules
que j’ai fui,
tu m’as recueillie en ta maison du Maine,
j’ai découvert avec toi les plaines de la Luxure, et
que j’ai fui,
tu m’as recueillie en ta maison du Maine,
j’ai découvert avec toi les plaines de la Luxure, et
je suis devenue ton Élue un soir de décembre.
Prends-moi, savoure-moi, chante
la double amphore de mes hanches, loue
le velouté de mes seins pigeonnants, arrogants, et lourds,
Prends-moi, savoure-moi, chante
la double amphore de mes hanches, loue
le velouté de mes seins pigeonnants, arrogants, et lourds,
et la presqu’île de ma Toison-pétales
où ta langue et tes doigts s’aventurent sans retenue,
ô mon diadème de clarté, emmène-moi
jusqu’au dernier sacerdoce, jusqu’au spasme suprême,
où ta langue et tes doigts s’aventurent sans retenue,
ô mon diadème de clarté, emmène-moi
jusqu’au dernier sacerdoce, jusqu’au spasme suprême,
je t’en supplie, tu boiras le lait de mes noces,
avant de recommencer, nous nous endormirons,
repues, et entremêlées, avec au coeur
la flèche de notre Passion, et la félicité du sexe lesbien !
avant de recommencer, nous nous endormirons,
repues, et entremêlées, avec au coeur
la flèche de notre Passion, et la félicité du sexe lesbien !
Sophie Rivière
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