Endormi sur la table de mon chevet
Mon carnet impudique, grave les traits
D’un alphabet rougi de flammes
Grondant sous les notes du vent
De l’appel de force
Il tonne, se dilate,
Enveloppant d’un souffle chaud
Les profondeurs de l’esprit
Mais, cloué à mon lit
Je n’ai rien du chasseur
Où la flèche indigne
Broie et torture,
Tous ces mots échappés
D'un despote repu
Je n’ai qu’à l’idée
D’y défaire les liens
Où la guerre de l’esprit
Mortifie la langue
Dont j’ai appris hélas
à aimer tendrement
De mes rêves impuissants
Je regarde, pourtant
Les fantômes d’hier
Récitant leurs écrits
Car cloué à mon lit
Ne me reste que la braise
D’un souvenir heureux,
Où les pages fécondes
Éveillaient mon regard
Mon carnet impudique, grave les traits
D’un alphabet rougi de flammes
Grondant sous les notes du vent
De l’appel de force
Il tonne, se dilate,
Enveloppant d’un souffle chaud
Les profondeurs de l’esprit
Mais, cloué à mon lit
Je n’ai rien du chasseur
Où la flèche indigne
Broie et torture,
Tous ces mots échappés
D'un despote repu
Je n’ai qu’à l’idée
D’y défaire les liens
Où la guerre de l’esprit
Mortifie la langue
Dont j’ai appris hélas
à aimer tendrement
De mes rêves impuissants
Je regarde, pourtant
Les fantômes d’hier
Récitant leurs écrits
Car cloué à mon lit
Ne me reste que la braise
D’un souvenir heureux,
Où les pages fécondes
Éveillaient mon regard