Les voiles des nénuphars se referment lentement
Le soleil décline, les voiles de nénuphars se referment lentement,
les ormes bruissent non loin de moi,
je chemine cependant joyeuse et sereine
le long du Loir, car je vais te retrouver
les ormes bruissent non loin de moi,
je chemine cependant joyeuse et sereine
le long du Loir, car je vais te retrouver
après ma journée de travail, j’ai tant besoin de toi,
ô mon Maîtresse, mon amante, ma Sirène,
j’aime tant sentir la douceur de ta chair,
et le baiser rouge de ton Désir,
ô mon Maîtresse, mon amante, ma Sirène,
j’aime tant sentir la douceur de ta chair,
et le baiser rouge de ton Désir,
le vent soulève délicatement les plis de ma robe courte de satin,
mes seins lourds fendent l’ivresse des bocages,
mes bas de soie crissent
quand mes jambes fuselées se croisent.
mes seins lourds fendent l’ivresse des bocages,
mes bas de soie crissent
quand mes jambes fuselées se croisent.
Je me souviens, cette nuit, à la lueur des strophes de la lune,
dans notre borde, j’ai embrassé, allongée
dessus notre lit nuptial,
les vaisseaux de tes lèvres si douces,
dans notre borde, j’ai embrassé, allongée
dessus notre lit nuptial,
les vaisseaux de tes lèvres si douces,
les algues de ta longue chevelure de jais se sont mêlées à la mienne,
nos vêtements gisaient à terre, témoins impuissants de nos ébats,
puis devenue hardie et farouche, je me suis assise face à toi,
puis, tribades et prêtresses de Lesbos,
nos vêtements gisaient à terre, témoins impuissants de nos ébats,
puis devenue hardie et farouche, je me suis assise face à toi,
puis, tribades et prêtresses de Lesbos,
nous avons frotté nos sexes l’un contre l’autre,
nous avons jouté d’amour des heures durant,
ensuite, je t'ai chevauchée et je t’ai conduite sur les plaines de l’Impudeur,
mes lèvres t’ont superbement ouverte
nous avons jouté d’amour des heures durant,
ensuite, je t'ai chevauchée et je t’ai conduite sur les plaines de l’Impudeur,
mes lèvres t’ont superbement ouverte
jusqu’aux délices de ton rut si charnel,
tu t’es cambrée, les mamelons vers le zénith,
tu as hoqueté ta Joie d’être si Femme,
ô ma Vénérée, soudain le nectar de ta sève a jailli,
tu t’es cambrée, les mamelons vers le zénith,
tu as hoqueté ta Joie d’être si Femme,
ô ma Vénérée, soudain le nectar de ta sève a jailli,
je l’ai vendangé, et nous l’avons bu. A mon arrivée, en notre chambre,
j’ôterai ta tunique blanche immaculée, tu pousseras un cri d’effroi,
et d’envie, et passionnément, je te renverserai ,
je chercherai les coraux de ta Féminité,
j’ôterai ta tunique blanche immaculée, tu pousseras un cri d’effroi,
et d’envie, et passionnément, je te renverserai ,
je chercherai les coraux de ta Féminité,
puis face à la cathédrale de nos étreintes, face à l’abîme de ta sensualité,
je te posséderai sans cesse, et tu mourras éblouie de splendeur
avant de renaître, car seul importe en ce monde
l’hymne de ta Grâce, ô ma Dame de majesté !
je te posséderai sans cesse, et tu mourras éblouie de splendeur
avant de renaître, car seul importe en ce monde
l’hymne de ta Grâce, ô ma Dame de majesté !
Sophie Rivière
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