Les violettes et les lys me révèrent
Debout, devant la splendeur de l’aurore,
j’écoute, contemplative,
le ressac du Loir qui vient s’échouer lentement à mes pieds,
les psaumes des oiselles résonnent parmi les bocages,
j’écoute, contemplative,
le ressac du Loir qui vient s’échouer lentement à mes pieds,
les psaumes des oiselles résonnent parmi les bocages,
les forêts et les hameaux du Maine, ma patrie,
le ciel d’azur ruisselle sur les margelles des mousses,
les arbres s’inclinent sous le souffle,
non loin de moi, les violettes et les lys me révèrent,
le ciel d’azur ruisselle sur les margelles des mousses,
les arbres s’inclinent sous le souffle,
non loin de moi, les violettes et les lys me révèrent,
ma micro-robe transparente de soie noire, mes bas et
mes hauts talons brasillent sous les rives du soleil d’été,
les nénuphars des lacs et des étangs divulguent au monde
la beauté de mes seins pigeonnants, et lourds
mes hauts talons brasillent sous les rives du soleil d’été,
les nénuphars des lacs et des étangs divulguent au monde
la beauté de mes seins pigeonnants, et lourds
que tes paumes caressent, les armoiries de mes aisselles, et
le grand-duché de ma toison-corolle
où tes doigts s’aventurent à tout instant.
Tu gisais encore, nue, endormie, voilà peu, en notre maison,
le grand-duché de ma toison-corolle
où tes doigts s’aventurent à tout instant.
Tu gisais encore, nue, endormie, voilà peu, en notre maison,
sur l’ivoire de notre couche, lors de mon départ,
ô ma Sirène, ma Maîtresse, épuisée par nos joutes d’amour,
je reprends ma marche, languide,
bercée par le poème de ta sensualité,
ô ma Sirène, ma Maîtresse, épuisée par nos joutes d’amour,
je reprends ma marche, languide,
bercée par le poème de ta sensualité,
les herbes des sentes se courbent à mon approche,
et s’ouvrent devant moi, des parfums d’hyacinthes,
et de miel errent parmi la cathédrale de clarté,
parmi le sourire des fontaines, tandis que ma longue
et s’ouvrent devant moi, des parfums d’hyacinthes,
et de miel errent parmi la cathédrale de clarté,
parmi le sourire des fontaines, tandis que ma longue
chevelure de jais volette sur mes frêles épaules.
Tes baisers me brûlent, mes sens inapaisés réclament
les rayons d’or de ta Chair contre ma chair,
et la délicatesse de la double amphore de tes hanches,
Tes baisers me brûlent, mes sens inapaisés réclament
les rayons d’or de ta Chair contre ma chair,
et la délicatesse de la double amphore de tes hanches,
je n’en peux plus, je te veux,
ô mon Impératrice d’infini, je vais rentrer.
Dès mon arrivée, j’ôterai tous mes vêtements,
et à genoux devant ta Magnificence, je te posséderai
ô mon Impératrice d’infini, je vais rentrer.
Dès mon arrivée, j’ôterai tous mes vêtements,
et à genoux devant ta Magnificence, je te posséderai
des heures durant, tu chanteras des messes de clarté,
tu hoquetteras, accrochée à mes mamelons durcis de Plaisir,
et je te conduirai jusqu’aux rivages de la Jouissance,
ô ma Femme, toi qui es Grâce et tendresse !
tu hoquetteras, accrochée à mes mamelons durcis de Plaisir,
et je te conduirai jusqu’aux rivages de la Jouissance,
ô ma Femme, toi qui es Grâce et tendresse !
Sophie Rivière