Les vers d'une oraison
Les vers d’une oraison…
Quand la douce Érato nous émeut de sa lyre,
Elle charme la lune illuminant l’amour
D’un regard délivrant à la source du jour
L’aube dans le silence arborant son délire.
Le poète renaît dans le creux de son cœur
Qui vient puiser la rime à son encre éphémère,
Sous son trait il reprend l’invisible rancœur
Dessinant l’engouement au vent d’une chimère.
Mais voici le matin où fleurissent les mots,
Sur une page blanche au fil d’une romance
Où l’étoile sereine égraine en performance,
Vers le haut sur les monts regrettant ses échos.
Puis l’aède saisit le chemin de sa plume,
Sous l’effet du soleil créant à la saison,
Un bouquet magistral défiant la coutume,
Dans l’espoir que s’illustre un chant pour oraison.
Maria-Dolores