Les vaisseaux d’ailes des oiseaux fendent la gloire de l’azur
Les vaisseaux d’ailes des oiseaux fendent la gloire de l’azur,
quelques nuages épars pleurent parfois
sur les forêts et les clairières du Maine,
le Loir coule non loin de notre maison,
quelques nuages épars pleurent parfois
sur les forêts et les clairières du Maine,
le Loir coule non loin de notre maison,
parmi les psaumes de volupté des fleurs,
parmi la cathédrale des cimes,
et se pend aux étoiles de l’horizon.
Je m’écarte ce matin de la brûlure du jour dans notre maison,
parmi la cathédrale des cimes,
et se pend aux étoiles de l’horizon.
Je m’écarte ce matin de la brûlure du jour dans notre maison,
étendue sur notre couche, en robe de nudité, les paupières closes,
je distille des mots d’impudeur sur les langueurs des heures,
un rossignol, tout près de moi, psalmodie, sur une branche,
des strophes d’innocence,
je distille des mots d’impudeur sur les langueurs des heures,
un rossignol, tout près de moi, psalmodie, sur une branche,
des strophes d’innocence,
les effluves des fleurs versent des rayons de douceur,
ô ma Sirène, ma maîtresse, tu dors encore,
tout contre moi, ta longue chevelure d’ébène
mêlée à la mienne, j’écris pour toi,
ô ma Sirène, ma maîtresse, tu dors encore,
tout contre moi, ta longue chevelure d’ébène
mêlée à la mienne, j’écris pour toi,
moi qui ne suis qu’une humble poétesse, des hymnes d’amour,
que je répète aux bois, aux champs, et aux bourgs du Maine,
notre patrie. Je veux encore sentir contre moi
la colline de tes seins lourds,
que je répète aux bois, aux champs, et aux bourgs du Maine,
notre patrie. Je veux encore sentir contre moi
la colline de tes seins lourds,
laisser errer ma langue et mes doigts
dans le puits sans fond de ton pertuis,
dès que je te possède à califourchon sur les strophes de ta félicité.
Cependant, par dessus tout, rappelle-toi hier, à la brune,
dans le puits sans fond de ton pertuis,
dès que je te possède à califourchon sur les strophes de ta félicité.
Cependant, par dessus tout, rappelle-toi hier, à la brune,
quand j’ai fixé autour de ma taille
le harnais de mon porte-godemiché,
tu m’as regardée, impatiente et craintive à la fois,
j’ai pénétré ta rivière d’amour jusqu’à la grotte de ta matrice,
le harnais de mon porte-godemiché,
tu m’as regardée, impatiente et craintive à la fois,
j’ai pénétré ta rivière d’amour jusqu’à la grotte de ta matrice,
à maintes reprises, tu as gémi, poussé des cris de liesse,
puis, appuyée sur tes talons, tes mamelons
vers les solives des cieux, tu as bramé ta joie d’être Femme,
j’ai récolté le lait de ta Jouissance que nous avons partagé.
puis, appuyée sur tes talons, tes mamelons
vers les solives des cieux, tu as bramé ta joie d’être Femme,
j’ai récolté le lait de ta Jouissance que nous avons partagé.
A ton réveil, j’embrasserai le vin de ton sexe, je lécherai
l'éloquence de ta lumière, puis ardente, je bénirai les coraux de notre Passion,
et nous recommencerons, car rien ne compte en ce monde
que ta Beauté, ô ma Femme, et notre tendresse !
l'éloquence de ta lumière, puis ardente, je bénirai les coraux de notre Passion,
et nous recommencerons, car rien ne compte en ce monde
que ta Beauté, ô ma Femme, et notre tendresse !
Sophie Rivière
Dernière édition: