Les Ursides
Tes mains longues et fines,
Le sang pourpre à tes lèvres :
Tu es l’onde au zéphyr,
Le tambour aux ténèbres ;
Et nos regards se frôlent,
Et nos yeux se caressent ;
Nos paroles s’envolent,
Nos rires les transpercent.
Étincelles, lueurs,
Éclairs perçant nos cœurs,
Sourires allumeurs,
Boul’versants et moqueurs :
Nos têtes d’allumettes
Dansent sur le volcan.
Et soudain le grand feu
Nous enflamme dans l’air,
Le tourbillon du jeu
Est un brasier solaire :
Fondent nos amulettes
Au désir vir’voltant.
Nous sommes des comètes
Zébrant le ciel d’hiver,
Des couleurs de gommettes
Où tremble l’univers ;
Dessous la Petite Ourse,
Quand sont claires les nuits,
Ces étoil’s à la course
Sont poussièr’s de nos vies.
Aubépin des Ardrets
Tes mains longues et fines,
Le sang pourpre à tes lèvres :
Tu es l’onde au zéphyr,
Le tambour aux ténèbres ;
Et nos regards se frôlent,
Et nos yeux se caressent ;
Nos paroles s’envolent,
Nos rires les transpercent.
Étincelles, lueurs,
Éclairs perçant nos cœurs,
Sourires allumeurs,
Boul’versants et moqueurs :
Nos têtes d’allumettes
Dansent sur le volcan.
Et soudain le grand feu
Nous enflamme dans l’air,
Le tourbillon du jeu
Est un brasier solaire :
Fondent nos amulettes
Au désir vir’voltant.
Nous sommes des comètes
Zébrant le ciel d’hiver,
Des couleurs de gommettes
Où tremble l’univers ;
Dessous la Petite Ourse,
Quand sont claires les nuits,
Ces étoil’s à la course
Sont poussièr’s de nos vies.
Aubépin des Ardrets
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