Il y a encore cette rue et les passants qui y reviennent,
Le soleil et les nuages qui se jouent heureux de nos peines,
Il y a encore cette maison, qui tient malgré le temps
Où s’abattent les saisons, où s’effritent les instants
Il y a encore ces murs et les barreaux en fer forgé
Qui servent d’armure pour que l’on ne vienne vous déranger.
Il reste tant de choses debout prête à témoigner,
Même les fleurs naissantes, les pots sur le pavé
Savent que l’histoire déchirante que je n’aime conter
Est une réalité dormante mais en moi éveillée,
Il reste alors les mots et de vagues souvenirs,
J’avoue que leurs échos s’invitent rarement dans mes soupirs.
Mais hier je ne m’attendais pas à Croiser au milieu d’inconnus
Un reflet terni d’une époque révolue
Bien sûr que le visage a vieilli, que les rides se sont creusées
Mais son regard n’a pas terni, sa peau un peu bronzée
Bien sûr que son corps a changé et sa barbe poussé
La vie n’a pas épargné l’ombre de sa jeunesse passée
Ni les sourires timides, ni les rires arrachés,
La vie a juste effacé de sa mémoire qui pour lui j’étais.
A présent je ne suis qu’une étrangère qui se promène
Une fille, une femme qui le dévisage sans gêne
Puisqu’il n’y a plus de chemin, plus de liens qui nous rassemblent
Bien que nos noms, que nos sangs se ressemblent
Puisque l’argent que les grands ont pris, mécontente,
Alors tant pis si aujourd’hui j’ai l’air démente.
Pourtant, je me rappelle de ces années de jeux, de complicité
Je me rappelle de ces fêtes, ces bonheurs qu’on partageait
Puis, ils sont partis et aujourd’hui il a oublié qui pour lui j’étais,
Malgré mon insistance, malgré l’évidence de nos traits communs,
Alors je ne vais pas m’arrêter pour saluer le chagrin
D’une famille déchirée qui ne reconnaît même plus les siens,
Je vais juste essuyer cette larme versée pour rien
Et espérer qu’un jour ce mal hérité quittera les miens.
Le soleil et les nuages qui se jouent heureux de nos peines,
Il y a encore cette maison, qui tient malgré le temps
Où s’abattent les saisons, où s’effritent les instants
Il y a encore ces murs et les barreaux en fer forgé
Qui servent d’armure pour que l’on ne vienne vous déranger.
Il reste tant de choses debout prête à témoigner,
Même les fleurs naissantes, les pots sur le pavé
Savent que l’histoire déchirante que je n’aime conter
Est une réalité dormante mais en moi éveillée,
Il reste alors les mots et de vagues souvenirs,
J’avoue que leurs échos s’invitent rarement dans mes soupirs.
Mais hier je ne m’attendais pas à Croiser au milieu d’inconnus
Un reflet terni d’une époque révolue
Bien sûr que le visage a vieilli, que les rides se sont creusées
Mais son regard n’a pas terni, sa peau un peu bronzée
Bien sûr que son corps a changé et sa barbe poussé
La vie n’a pas épargné l’ombre de sa jeunesse passée
Ni les sourires timides, ni les rires arrachés,
La vie a juste effacé de sa mémoire qui pour lui j’étais.
A présent je ne suis qu’une étrangère qui se promène
Une fille, une femme qui le dévisage sans gêne
Puisqu’il n’y a plus de chemin, plus de liens qui nous rassemblent
Bien que nos noms, que nos sangs se ressemblent
Puisque l’argent que les grands ont pris, mécontente,
Alors tant pis si aujourd’hui j’ai l’air démente.
Pourtant, je me rappelle de ces années de jeux, de complicité
Je me rappelle de ces fêtes, ces bonheurs qu’on partageait
Puis, ils sont partis et aujourd’hui il a oublié qui pour lui j’étais,
Malgré mon insistance, malgré l’évidence de nos traits communs,
Alors je ne vais pas m’arrêter pour saluer le chagrin
D’une famille déchirée qui ne reconnaît même plus les siens,
Je vais juste essuyer cette larme versée pour rien
Et espérer qu’un jour ce mal hérité quittera les miens.
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