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Les tétés de la belle étaient au bel été à téter

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#1
Les tétés de la belle étaient au bel été à téter

Loin des beaux rivages méditerranéens,
Enivrant de soleil les cieux azuréens,
Seule une nymphe belle aux seins nus et volage,

Toilettait sa plastie innocente de l’âge,
Éblouissante dans les eaux fraîches d’un ru,
Terrifiant les yeux secs des femmes du cru,
Émoustillant d’un rien les hommes du village,
Simplement sur sa peau dorée un fin voilage,

Découvrant légèrement le téton d’un sein,
Elle laissait entrevoir plus bas le dessin,

La ligne souple, ronde et fine de ses hanches,
Accordant même à découvrir ses zones blanches,

Bien qu’un buisson touffu, du grand jour eut caché,
Encor’ le sexe sous le tissu entaché,
Le désir montait par vagues des berges chaudes,
L’écrin de ses yeux brillait de mille émeraudes,
Envoûtant les ribauds qui voudraient l’approcher

Épargnant seul du sortilège le rocher,
Ténébreux qui sous son corps se fit le plus tendre,
Ajoutant du désespoir dans les cœurs à prendre,
Inlassablement tout l’été prenant ses bains,
Elle parlait aux fleurs, et souriait aux bambins,
N’écoutait que le chant de l’onde sur la rive,
Tenant parfois au creux de sa main une grive,

Allongée nue offrant au monde sa candeur,
Un bon dieu même n’aurait vu là nulle laideur,

Bandant son arc un drôle de Cupidon timide,
Épris de rougeurs tout tremblant et l’œil humide,
Lâchât mal sa flèche blessant un petit chat,

Éminence câline il vint prêchi-prêcha,
Tenter réconfort et soins au près de la douce,
Élégante jeunette dormant sur la mousse.

À la première plainte elle l’eut fort guéri,

Tout contre elle pris ce pauvre petit chéri,
Épanoui le chaton léchait la peau sucrée,
Trouvant bon le sein à l’auréole nacrée,
Encor’ Cupidon ce maladroit, entêté,
Ratant de nouveau et le sein fut étêté.

( comme dans toute histoire il faut à la fin une morale, ici il n y en a pas,
il en va de même pour ceux qui crient haro aux seins nus qu’à ceux qui crient haro au burkini,

chacun est libre à la plage de porter ou non un bout de tissu, ni voyez là qu’une suite de jeu de mots,
et pensez que dans « à téter » il y a « athée t’es » et moi je le suis )



poème composé pour le CC "l'été" médaille d'or, je ne dirai donc rien et je remercie les jurys, et sans vouloir me la péter je savais qu'il avait ses chances
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#8
je remercie le jury qui a annoté
'La gougoutte à son chat de Margot, comme chantait le grand Brassens.'
c'est tout à fait ça,