Les syllabes de ta Présence
Le merle psalmodie sous la fenêtre de notre maison,
face aux flots de Soleil de l’aurore,
les cantiques de tendresse de notre Amour,
ma Muse, mon Impératrice de douceur,
face aux flots de Soleil de l’aurore,
les cantiques de tendresse de notre Amour,
ma Muse, mon Impératrice de douceur,
entends-tu battre
les jardins des bocages, et l’île d’Or de ta Lumière,
les stances saphiques de ta Beauté,
et l’hymne de ta féminité ?
les jardins des bocages, et l’île d’Or de ta Lumière,
les stances saphiques de ta Beauté,
et l’hymne de ta féminité ?
Accueille la glaise de mes mots,
qui te disent l’éternité de ta Grâce,
et
le puits de ta bonté.
qui te disent l’éternité de ta Grâce,
et
le puits de ta bonté.
Je ne possède pour te prouver
ma ferveur que l’hostie de ma peau nue
où s’agenouillent tes paumes,
et les échos de mes râles,
ma ferveur que l’hostie de ma peau nue
où s’agenouillent tes paumes,
et les échos de mes râles,
par delà
les mers et les continents,
par delà l’Univers, là où gouvernent
les perles de ta délicatesse.
les mers et les continents,
par delà l’Univers, là où gouvernent
les perles de ta délicatesse.
Les saisons s’égrènent, et je demeure
à jamais blottie au creux de tes paumes,
envahie
par les syllabes de ta Présence,
à jamais blottie au creux de tes paumes,
envahie
par les syllabes de ta Présence,
les roses des nénuphars de notre étang
m’ont contée hier à la brune
les paroles de tes regards,
et la joie qui t’anime.
m’ont contée hier à la brune
les paroles de tes regards,
et la joie qui t’anime.
Satisfais la pente de mes désirs,
penche-toi
sur l’avenir de mon visage,
et statufie à jamais
penche-toi
sur l’avenir de mon visage,
et statufie à jamais
sur la tapisserie de l’infini,
avec pour seules armes
tes lèvres et tes doigts,
l’océan de ma Jouissance !
avec pour seules armes
tes lèvres et tes doigts,
l’océan de ma Jouissance !
Sophie Rivière