Les sonnets de tes ardeurs
Je t’apporte,
ma Douce, mon amante,
ces lys que j’ai cueillis pour toi à l’aurore
dans l’enclos de notre borde,
prends-les,
et respirent leur parfum divin.
Ils possèdent
la délicatesse de tes traits,
la nudité de ton désir,
je te connais depuis que
le monde est monde,
j’aime la pointe rose de tes seins
que je saisis
dès que je franchis ta porte,
nous allons ensuite
dans l’ombre de tes coussins,
et je continue mon œuvre,
car je veux te posséder,
je veux que les bocages
entendent les sonnets de tes ardeurs,
mes paumes et mes lèvres
t’emmènent
des heures durant
jusqu’au continent de ton pertuis,
jusqu’au centre de ta chair.
Chaque jour que Dieu fait,
je ne me lasse pas de recommencer mes gestes,
car il n’y a rien de plus beau au monde
que les strophes de la Jouissance
si pure et si féminine !
Sophie Rivière
Je t’apporte,
ma Douce, mon amante,
ces lys que j’ai cueillis pour toi à l’aurore
dans l’enclos de notre borde,
prends-les,
et respirent leur parfum divin.
Ils possèdent
la délicatesse de tes traits,
la nudité de ton désir,
je te connais depuis que
le monde est monde,
j’aime la pointe rose de tes seins
que je saisis
dès que je franchis ta porte,
nous allons ensuite
dans l’ombre de tes coussins,
et je continue mon œuvre,
car je veux te posséder,
je veux que les bocages
entendent les sonnets de tes ardeurs,
mes paumes et mes lèvres
t’emmènent
des heures durant
jusqu’au continent de ton pertuis,
jusqu’au centre de ta chair.
Chaque jour que Dieu fait,
je ne me lasse pas de recommencer mes gestes,
car il n’y a rien de plus beau au monde
que les strophes de la Jouissance
si pure et si féminine !
Sophie Rivière