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Résultat du concours Les sanglots de l'Automne...14 au 20 Septembre 2016

lyseron

Je reviens de loin, mais je ne vous oublie pas....
Membre du personnel
#1



Concours du : 14 Septembre au 20 Septembre 2016
( Envoi de vos poèmes sur MP )

Résultats le : 22 Septembre 2016

*
Thème « Les sanglots de l'Automne »

A quoi vous font penser ces quatre mots ?
A un amour perdu ? à la beauté de la nature ? au " climat actuel " ? etc....


*

Contraintes

Rimes embrassées ( ABBA )
Attention à la ponctuation, aux accords, à l'orthographe...

Écrits non signés

Comme à l'accoutumée vos poèmes seront notés et commentés
Dans le respect des consignes ci-dessus, avec la plus grande impartialité.

Chef du jury : Lys

Si vous désirez faire partie du jury, contactez-moi sur MP...Merci

*
A vos plumes éblouissantes, incisives et poétiques !

*

Participant(e)s
**************

Médaille d'or: Luthoriental 8.87
Médaille d'argent: Iboujo 8.67
Médaille de bronze: Tieram 8.59



1... Le sang, lot de l’automne ?
Luron1er......8,12

Triste rétrospective du 14 juillet, un hymne à la paix.
J'ai beaucoup aimé cet écrit d'une grande profondeur.
Un sang neuf pour l'automne qui ne peut effacer l'infâme.

Belles rimes embrassées

C’est dans le climat actuel
Contraire à la beauté de la nature,
Pour que l’amour, ici, perdure
Que j’ai écrit cette nouvelle.


L’actualité de nos beaux mois d’été,
Par leurs actes infâmes ainsi lâchés
Notre fête par des ignobles a été gâchée,
Effaçant de nos yeux tous les feux éclatés.


Et qui continue par d’autres tentatives,
Des souvenirs qu’il faut garder intacts,
Reprenons nos esprits avec plus de tact,
Et choisissons de belles et nouvelles initiatives.


Ne souhaitant pas qu’automne soit comme été
Pour qu’un humour naissant remplace les malheurs,
Que le sang, lot de l’automne ne soit que du bonheur
Et que les mauvaises graines soit aussi étêtées.


Reprenons nos sourires avec la chute de feuilles
Pour que vienne un sommeil réparateur
Comme les plantes s’offre un repos régénérateur.
Aspirons pour qu’enfin, la joie, l’on recueille.


********

2...Un sanglot contenu...

JANU...7,50
Fort beau sonnet mais par ce fait consignes ABBA non respectées
Même si vos deux tercets ne peuvent être en rimes embrassées,
votre écrit n'en demeure pas mois beau et réaliste. J'aime beaucoup.



Un sanglot qu'on retient, l'automne est de retour
L’image sur sa glace, apparence inexacte
Mais baisse de régime : obligée d'en prendre acte
Le spleen envahissant, lui, prend d'autres détours


Au long cours de sa vie, elle a connu l'amour
Le premier amoureux qui vite se rétracte
Sa croyance au « toujours » étant restée intacte
Il y eut mariage et vite désamour...


Sport, amitiés, passions : les années ont passé
Et l'automne arrivé, elle se sent esseulée
La peur de l'avenir gardée informulée


Chaque soir le clavier permet de converser
La virtualité mais viendra le silence
Pour ne pas y penser, carpe Diem l’évidence !


********

3... Amour d'Automne
WILLYPOETE...8
Vent/jaunissant rime approximative, belle narration automnale.
Un écrit très poétique, de belles images sont passées devant mes yeux.
De belles rimes embrassées...Bravo !



L’automne vient avec la pluie
Et les bourrasques de vent,
Chassant le feuillage jaunissant
Il est signe de l’été qui s’enfuit.


Les amours sont comme les saisons,
Ils suivent les variations du climat,
Et gèlent avec les premiers frimas
Les moments d’aimer, aux diapasons.


Les feuilles comme les larmes,
Tombent comme de longs sanglots,
Qu’un peintre fixe sur son tableau,
Redonnant à la nature son charme.


Les teintes ocres posées sur la toile
Par un pinceau fait de fils d’ange,
Font que passion et nature se mélangent,
Gonflant par la bise de l’amour, les voiles.


C’est le temps d’allumer les feux de bois,
Où se blottiront les frileux amoureux,
Dans un monde fait, rien que pour eux,
Et grâce à cette magie l’univers flamboie.

********

4... Cravache d'or
RAYMOND3...7,32
Vision sur un hippodrome en automne mais un peu hors thème à mon goût
Une course aux chatoyantes couleurs et bien contée.Belle insertion de
« les sanglots de l'automne » dans la course
Belles rimes embrassées


Un murmure se fait entendre en tribune,
Les chevaux aux ordres, défilent aux hourras
Des entraîneurs, sur le rond riches d'apparats
Les casaques et toques font la fortune.


Les Sanglots de l'Automne est hué aux balances,
Castor du Vivier suit en second et appuyé
De Hippomène, le trio des obstacles essuyés,
Grands vainqueurs de la cravache fièr' relance.


En quatrième place, au classement du quinté,
Jaffa du Grand Berliet, est pour sa première
Acclamée et devient de ce prix, coutumière
Aux habitués, de son bel avenir teinté.


Belle cinquième classée, Nana la Pomme
Vainqueur au jockey club et toujours l'arrivée,
Tant sur les parcours français, provinciaux et drivé
Célèbre sa sortie une part économe.


********

5... Au petit jour
RAYMOND3...7,92
destin/ dessin...la rose a noyé...belle vision de l'automne.
J'aime beaucoup le dernier quatrain. (coupe net ? Si sous entend : couper net)
Belles rimes embrassées.


Je ne suis ni joyeux ni triste,
La rosée a noyée mes vieux pieds,
Les rêves s’en vont va- nu-pieds
Dont les bribes ne subsistent.


Le mouvement suit les idées,
Qui peu à peu beauté féconde
Du tapis sombre à la ronde
Se fait en visite guidée.


Le destin s’attarde irisé,
En robe rouge amanite
Et douceur autour l’invite,
D’un beau cep brun tubérisé.


Les sanglots de l’Automne au sol,
Pianotent sur le muet témoin.
Mon canif ajusté à point,
Coupe nette le parasol.


Crachin en voile d’organdi,
L’arc -en –ciel fait là son dessin,
Les cieux maquillent mon destin,
Sur le sentier l’œil s’agrandit.


********

6... Automne
TIERAM...8,59
Médaille de Bronze

Très mélodique et fort touchant, dommage,
les rimes ABBA non respectées dans les deux derniers vers...
mais sonnet exige.
Une forme qui sied parfaitement au thème.
De belles rimes pour un sonnet de toute beauté


Vois l’été qui s’endort sous les feuilles d’automne
Et le ciel un peu gris joue autour, seul plaisir,
Quand la pluie envahit le silence à loisir
Dès que le jour s’épanche en brume monotone.


Une flore revêt sa couleur qui rayonne
Au soleil lui ravit au gré de son désir,
La chaleur étouffante a ce vent pour saisir
Dès que le jour s’épanche en brume monotone.


Quand le ciel nous convie aux pleurs d’une madone
La nature se couvre aux parfums sans choisir
L’aurore est l’élixir d’un foyer à rosir,
Dès que le jour s’épanche en brume monotone.


Vois l’été qui s’endort sous les feuilles d’automne
Dès que le jour s’épanche en brume monotone.


( Forme le Sonnet à Écho )

********

7... Orage au Sud
TIERAM..7,25

Fort dommage: les consignes ABBA ne sont pas respectées...
Agréable lecture
Superbe écrit, mais miroir et boudoir n'embrassent pas vos jolies rimes,
La règle du Malhoun l'imposait, je le comprends.


Le soleil d’automne vient d’arriver,
Ce jour il pleut ; Quel orage !

L’été court si bon dans mon doux terroir,
Quand s’éteint la chaleur sur fraîche mousse,
Tout dans laquelle puise en sa frimousse,
La saison fuit on ne peut plus rêver
Qu’à l’automne las, de ses feuilles mortes
Alors jonchant le sol sous les eaux fortes
Le soleil à ces pleurs, vient l’enclaver,

Le soleil d’automne vient d’arriver,
Ce jour il pleut ; Quel orage !

L’ardeur s’endort du couloir,
Sur la passion en douce,
L’instinct du cœur se courrouce,
Qu’un bel orgueil s’ouvre et rage,
Du ciel en ce temps brumeux
De ces troubles écumeux
S’abandonnant du rivage.

Le soleil d’automne vient d’arriver,
Ce jour il pleut ; Quel orage !

Ce n’est que le reflet dans un miroir,
Qui nous renvoie à ce sort notre frousse,
Avançant lentement et nous détrousse
Du soleil, le temps porte à raviver,
L’ombre du désir troublant des cohortes
D’âmes pâles où souffrent ces aortes
Suintant leurs sens doutant de dériver,

Le soleil d’automne vient d’arriver,
Ce jour il pleut ; Quel orage !

Quand l’univers d’un boudoir,
Vous, donne de sa secousse
Rappelant d’une repousse,
L’automne n’est qu’un passage
Qui tient un berceau fameux
L’orage en son doigt fumeux
Dévorant au seul virage.

Le soleil d’automne vient d’arriver,
Ce jour il pleut ; Quel orage !

( Forme fixe le Malhoun. )


********

8... L'Automne est morte.....Souviens-t-en...

IBOUJO...8,46
(pleurer son é / palier son ié)
Fort émouvant...un triste retour à l'automne 2015
Un écrit qui répond parfaitement au thème, bravo !
A sa lecture,les larmes me sont venues et mon cœur a fondu...


Un ciel couleur souris, des nuages de pluie, une rafale de vent
A décorner les feuilles des arbres, l'automne des jours essouffle
Mais dans la grisaille; le cuivre et le mordoré bariolent son souffle
Et nous , sous le parapluie, il est vendredi, un concert nous attend

Une salle pleine à craquer respire l'odeur de la musique qui s'élève
Les cuivres eux aussi résonnent, dehors ,le ciel ne cesse de pleurer
Je rencontre un ami qui demain fête ses noces, il y a un voisin de palier
C'est un rendez-vous de quartier, les notes accordées, le rideau se lève

Les musiciens, anciens d'âge, d'Outre Atlantique sont des dynamites
Un rock allume un tintamarre, nos jeunes années leur réemboîtent le pas
Une mise en bouche tonique, l'assistance bat des pieds , bat des bras
Soudain, une harde de claquements en rafales ,des cris, une odeur de tolite

Et plus rien.. ce soir l'automne est morte, souviens-t-en, la Liberté démolie
Ils ont osé Les, La massacrer, ils ont fracassé "la famille" un symbole sacré
Ce soir c'est la folie des rues, des hôpitaux, les morts rivés au sang nacré
L'automne est morte comme si elle n'était jamais née, les ailes abolies

Le ciel est en sanglots et nos longs pleurs n'omettront cette béance
Demain ,mon ami sera mis en terre, le voisin ne réclamera plus son plaid
Demain, le tocsin dans un pays meurtri endeuillé par les chairs raides
Les linceuls de marbre glacent le dos de la Ville, l'hiver a de l'avance.


********

9... Les sanglots du souvenir
GLYCINE...8,31
préféré son é/ s’éveillait son ai...jamais son ai/ gravés son é
Bien triste histoire emplie d'émotion.
Quelle émotion ! A vous lire j'en suis toute retournée!
Ce récit poignant tiré d'un triste vécu, m'a fait monter les larmes aux yeux,
Il fallait pouvoir l'écrire !
(chaude et ode : o au son différent)


C'était il y a très longtemps
Une journée de bel automne
Son souvenir en moi résonne
Me faisant remonter le temps


C'était ma saison préférée
Enveloppée de couleurs chaudes
Son doux parfum était une ode
À notre amour qui s'éveillait


Des sentiments tendres et forts
Nous transformaient riches et beaux
Ayant la jeunesse en cadeau
Chaque jour était un trésor


Nos cœurs fous avaient pour dessein
De s'unir dans le mariage
Afin d'enlacer nos visages
Sur les dentelles d'un coussin


Ma mère avait confectionné
Ma robe agrémentée d'un voile
J'avais des centaines d'étoiles
Ornant mes yeux écarquillés


Puis vint ce douloureux matin
Précédant la journée de fête
Ce fut une horrible tempête
Me dévastant d'un lourd chagrin


Suite à un tragique accident
Causé par un de ces chauffards
Dont l'alcool trouble le regard
J'ai perdu mon prince charmant


En solitaire j'ai versé
Au fil des jours et des semaines
Toutes les larmes de ma peine
Qui demeurait inconsolée


De longues années ont passé
Cicatrisant enfin mon cœur
M'offrant le merveilleux bonheur
D'un tendre mari à aimer


Pourtant je n'oublierai jamais
Les yeux de mon premier amour
Sa voix et ses bras de velours
Qui resteront en moi gravés


Et parfois encore aujourd'hui
Mon âme et mon cœur s'abandonnent
Aux sanglots tristes de l'automne
Quand mes pensées volent vers lui


********

10... L’automne sans hirondelles...

JANU...8,05
Belle vision bucolique de l'automne, lecture agréable
Un écrit si poétique,de jolis tableaux successifs et quelle délicatesse
de parler de nos belles hirondelles qui se font si rares, elles sentent
La rupture de l'équilibre de la nature hélas ! cela depuis longtemps
De belles rimes embrassées
(manque un peu de ponctuation)



L’été se meurt, l’automne est là
Et ses couleurs, et ses lumières
Ciel bleu pastel en ses lisières
Un aperçu de l’au-delà !

Les feuilles tombent en tourbillons
jonchent le sol, se désagrègent
Le rossignol fait des arpèges
Un écureuil seul trublion

Jardins asséchés par l’été
Quelques fruits mûrs : pommes et prunes
poires et figues sont à la une
Raisins de treilles à déguster

Choux, citrouilles, courges et poireaux
colorent la terre brûlée
toute la nature immolée
Par de longs mois en manque d’eau

Jusqu’au sanglot je n’irai pas
Mais me manquent les hirondelles
Et leurs nuées traditionnelles
Prémonitoire est leur trépas ?

********


11... La nature s'endort...

ORYLDELUZ...7,67
Bien poétique et de saison.
Un écrit très romantique. J'aime beaucoup
« C'est l'heure de consulter les runes »
Oui, car c'est en Automne qu'on les consulte, chez les celtes.
De belles rimes embrassées.



Quand la nature s'endort,
Doucement les feuilles brunes tombent
Froides comme le marbre des tombes.
Dans les bois, le silence est d'or.


Le soleil donne sa place à la lune.
Faut-il toujours choisir entre chaleur et rêve?
La nature, elle, fait une trêve.
C'est l'heure de consulter les runes.


Le vent doux devient glacial :
Comme un cœur sans amour,
Comme une vie sans toujours,
Comme mes heures sans toi, sans idéal.


********

12... Entends-tu encore pleurer l'automne ?

ANGESITRISTE...8,56
Magnifique! poétique à souhait.
Une lecture qui vous « prend aux tripes » au cœur d'une ambiance automnale.
Une écriture de belle facture. D'un rythme très agréable,
dont le tempo est donné par la répétition de vos quatre vers à chacun de vos quatrains.
De belles rimes embrassées.



Les hirondelles désertent et abandonnent
Leur refuge pour suivre l'astre solaire,
Quand le vent se déchaîne hurlant sa colère.
Entends-tu encore les plaintes de l'automne ?


Dans un paysage brumeux et monotone,
Condamné à une vie de solitude amère,
Le vieil arbre verse des larmes de misère.
Entends-tu encore les sanglots de l'automne ?


Devant le portail en fer forgé, je frisonne
Et affronte le silence du cimetière.
Toi qui dors désormais dans un lit de poussière,
Entends-tu encore le chant triste de l'automne ?



********

13 ... Au vent ! Au vent !

IBOUJO...8,36
Résident de très belles images, le vent de l'automne se fait bien ressentir.
Comme j'ai aimé ce bel écrit dépeignant parfaitement l'automne
en passant par le Sahara. Bravo !
De belles rimes embrassées

Au vent ! au vent ! les feuilles tourbillonnent,
Elles font des rondes mordorées et réjouies
Avec des vapeurs de brouillard et de pluie,
Elles annoncent que bientôt arrivera l'automne.


Marcher sous le cristal d'un voile de larmes,
Et le taffetas léger de l'ombrelle des saucées
Et, nous plonger vêtus dans un bain d'ondées,
Lever les yeux vers le nuage gris qui se réarme.


Au vent ! au vent s'ébouriffent les plumes des oiseaux,
Leur duvet les protège de l'eau, mais les voilà muets
En pensant à leurs ailes, où piaillaient les marmousets
Qui regrettent l'arbre aux nichées et le ciel sans grumeau.


Dans nos contrées la brise d'automne est lénifiée,
Dans le désert au Sahara, il s'en souvient et valide,
Mais elle fait la liesse des enfants et des sols frigides.
L'impétueuse bourrasque conte la roche atrophiée


Au vent de passage, sur les visages offerts, allègrement,
Il fait rougir les joues balayées par l'aquilon,
Le bol de souffle surprend mais bénéfique de ton,
Les yeux se plissent évitant poussières et dessèchement.


Il fonce la peau des basanés, colore celle plus claire...
Courir dans l'automne, respirer ses bouffées et humer,
Sortir de son chaud couverts et ne pas s'enrhumer,
Vivre libre, libre et s'infiltrer comme le courant d'air.


********
14 ... Sonates d'automne (Pantoum)

LUTHORIENTAL...8,87
Médaille d'or


Pantoum bien réussi, magnifique sonate où prime l'harmonie.
Un superbe , les répétition dues au choix de la forme, ne nuisent
aucunement au thème, bien au contraire ! Bravo !
De belles rimes embrassées.


Ô Leila ! Le temps frileux a gonflé sa voile
Les hirondelles ont quitté la vieille tour
Des nids ne s’échappent plus les chansons d’amour
L’araignée sur les branches a tissé sa toile


Les hirondelles ont quitté la vieille tour
La Meuse se meut sous le brouillard qui la voile
L’araignée sur les branches a tissé sa toile
Les pâtres scandent l'Angélus, déclin du jour


La Meuse se meut sous le brouillard qui la voile
Le soleil aux Alpes, traîne son morne tour
Les pâtres scandent l'Angélus, déclin du jour
La Loire, au loin, s’en va, se perd, flottante toile


Le soleil aux Alpes, traîne son morne tour
Leila ! La nuit allume sa première étoile
La Loire, au loin, s'en va, se perd, flottante toile
Les sonates d’automne pleurent nos fleurs d’amour


********

15 ... Sonate Automnale

LUTHORIENTAL..8,12
Respectez les consignes ABBA! dommage car agréable lecture.
Un très joli sonnet, il est difficile de placer les rimes embrassées
Dans les deux tercets, mais c'est une réussite.
Belle ambiance automnale.

Les hirondelles par essaims entonnent le refrain du départ
Le brame du cerf en plaintifs échos se meurt sur les rives
Sur la cime du vieux frêne fredonne la frêle grive
D'un rabat furtif les oies s'abattent sur la mare


Le sac sous le bras le brave semeur promène le regard
Sur la blonde arène où un frais rayon avive
Le cœur du profond sillon que la rosée salive
Les étourneaux sur l’olivier jettent leur noir étendard


Le long de l'étang le vent module l'hymne de septembre
Les vergers versent leur trésor sur une toile riche et sombre
Les bergères ornent leurs nattes des premières violettes


Le moulin à vent, perchoir des enfants, sur un air antique
Roule le rêve mourant, sanglote en notes nostalgiques
La vie d'antan, les belles meunières chantant les bluettes

********

16... Balade dans un matin d'Automne

16... IBOUJO...8,67
Médaille d'argent


genêts son è/ reculés son é
Fort belle évocation, bravo.
Une belle écriture, spontanée et poétique. Bravo !
De belles images
Conclusion émouvante.
(Attention au son é et ê) De belles rimes embrassées.


Lorsque l'ultime rose au jardin vient d'éclore
Pour nourrir mon esprit en ces jours incertains,
Dans l'espoir insensé d'un ultime regain
J'aime partir, marcher aux frissons de l'aurore,

Voici l'or de l'automne en ravissantes gammes
Avec le roux des bois, le gris-vert au lointain.
Voilà les bolets, nouveaux-nés dans le matin,
Les bouleaux sous la pluie sont des oriflammes

Et je parle au gris du ciel comme on parle à sa muse.
Promeneuse solitaire je me fais mystique
Grâce aux oiseaux et à leurs chants cantiques,
Tous me font le cœur léger et l'âme confuse.

Du haut de la colline, un voile cristal cache la plaine
Je me mets à l'abri sous l'auvent près des genêts,
A petits feux viennent mes souvenirs reculés
Et d'un regard amoureux, je cerne le domaine.

J'ai semé au vent quelques nouvelles rimes
Malgré mes cheveux blancs j'ai vingt ans quelquefois,
Sous les nuages, je reste...je sais, je suis poétesse des bois,
Automne me rapprocheras-tu un jour des cimes ?


********

17... Le vol de l'albatros
RAYMOND3..8,25

De belles rimes bien choisies, un poème empli d'harmonie.
Un bel écrit pour pour une superbe marine, belle narration
pour une ambiance automnale peu ordinaire ? Bravo !
Belles rimes embrassées.


Huppes engagées battent le ciel immobile,
Du pont, se disputent brillance du saumon
Que l'albatros géant ravit à l'artimon,
Large comme un avion, mou et malhabile.


Les sanglots de l’Automne noient la rive
De bord à bord, nos mains peignent l'envol
Dont les sombres ailes atteignent un survol
Majestueux, dans la brume qui nous arrive.

Les falaises noires dessinent le silence,
Une coulée de nuit embrasse les ombres,
S’estompent paroles, face à la pénombre
Avancent à l’horizon les turbulences.

Une monte en garde faite sur les sphères
Le vent vire à l’est, s’inonde le récif,
Nous voilà ballotés sur la vague en esquif,
Grincement, roulis change l’atmosphère.

Rauques sont les voix, yeux clos, enfin surprise !
Diomedea fend l’air en rasant nos têtes,
Quand un beau pétrel vient jouer le trouble-fête,
Signes désaccordés, ô douce méprise.


********

18... Que n’est en septembre… !
TIERAM...7,25
Attention aux consignes imposées: ABBA, dommage car le fond est superbe.
De belles rimes embrassées, sauf dans votre dernier quatrain.
Forme carillon très plaisante, beaucoup de légèreté, enrichie de belles métaphores
J'ai adoré


À l’automne sans nul bruit
S’écoule à la rivière en plein septembre,
La feuille élégante et luit
D’une nouvelle éclaircie en cet ambre

Du chêne, une majesté toute nue,
Septembre où l’été s’enfuit,
Que ne pleure et ne détruit,
La saison, autre oraison advenue,

Fée émergeant en ce bois,
Elle est fille en sa couleur retenue.
Rosée au chant d’un hautbois
Dans son ombre éparse elle s’atténue,

L’ivresse où goutte une perle,
Septembre nait d’une terre à l’odeur,
Et d’une vie alanguie au seul cœur.

Ô ! Fée éclaire et déferle,
La magie égarée en ces vains lieux,
Que dépeint l’ocre aux contours précieux

Fait fi que septembre emperle
D’une saison comme un sort éternel,
N’oubliant pas que l’automne est charnel.

( forme Carillon )


********

19... L'Automne au pays des merveilles

ELUARD...5,5
"merveille" "merveilleux" un peu trop répétitif...les rimes ABBA ne sont pas toujours respectées...un peu brouillon...
Attention à la répétition du mot merveille.
C'est avec un cœur pur que vous nous contez votre émerveillement...
Merci pour cet instant de fraîcheur
(un effort pour écrire en rimes embrassées se fait sentir...continuez)

Au pays des merveilles
Par un beau matin, sonne
La saison d'automne,
Tout s'éveille et s'émerveille.
Tout m’étonne et tout tonne,
Tout foisonne et fredonne.
En ce pays, en ce pays des merveilles,
Je me laisse aller et je m’abandonne
Car ce pays est une bonne donne
En ce beau pays je me suis trouvé émerveillé, car tout était merveille.
J'ai parcouru tout le pays, que de choses bonnes
Car, j'avais hâte de découvrir toute sa beauté et partout je randonne
Ce pays me délivrait tous ses secrets, ce que m’offrait ce pays une pure merveille
Et je découvrais toutes ses merveilles
Tout bichonne, tout bourgeonne
Et tout boutonne telle une belle couronne
Il me semblait vivre dans un rêve,
Je marchais et je sentais passer le temps,
je goûtais vraiment à la vie, tout était beau, tout était parfait,
tout était merveilleux, car c’est l’automne au pays des merveilles.


********

20... O Automne, je pleure à cause de toi
URBAIN FATATEWA MARA...6,62
Un peu enfantin mais écrit sorti du cœur.
De très belles rimes embrassées pour un poème qui a beaucoup de charme,
où coulent les larmes de votre cœur rendez-vous manqué mais l'avenir
en offrira d'autre qui ne le seront pas...


Le premier jour d’automne suit l’été et précède l’hiver.
Partout au ciel, je vois les astres nuageux, pluvieux, venteux
Et souvent les vents violents sont très graves et honteux
O arrière-saison ! Je pleure à cause de toi parce que tu troubles l’univers
Des amoureux qui sanglotent devant leurs portes en attendant le rendez-vous
Et moi au téléphone, j’ai promis à ma fiancée que je serai chez elle ce soir,
Mais te voilà venir au moment juste pour gâcher et priver ma mémoire
Durant toute la journée noyée dans tes eaux de pluie, je me tiens debout
Je perds mon amour, tu m’as mouillé et ma température est en baisse
Je viens et je marche dans cette fraicheur qui humidifie la terre d’une dame.
O automne ! Tu as rendu notre terre poreuse et tu ne brilles pas comme cette flamme,
Vois-tu tous ces rendez-vous manqués que tu causes, engendres et encaisses ?
Je ne me retrouve pas sous ces bruits des branches qui se déplacent vers l’Afrique,
Je me suis égaré mon amour ! Pardonne-moi de ne pas venir à l’heure,
Ce temps me montre impitoyablement le chemin des malheurs,
Il court plus vite sur les nuages et il finit par bouleverser l’amour atmosphérique.


********

21... Le banc
PAT38000...7,50
S'envolent et sol ne riment guère...feuilles d'or (sans S)...de très belles images
Feuilles d'or ou feuilles d'ors (de plusieurs ors, donc accepté, le pluriel)
De belles rimes embrassées pour un magnifique tableau automnal.



Au creux de l'oreille l'été lui a chuchoté :
« Laisse le vent dénuder tes feuilles d'ors »
Un tourbillon de feu à ce décor
D'un mois de septembre qui vient d'arriver .


Les bercements de l'automne soufflent leurs voix,
Yeux embués , mines graves au mordant de l’âtre
Où se modulent des nuances grises, théâtre
D'un tourment qui annonce moiteur et froid.

Un lent reflux d’activité, la nature entre en deuil.
Les feuillages dorés, étincelles de rouges cramoisies,
Les couleurs chaudes bordent les routes d’un tapis,
Ils s'en sont allés.... sous leurs pas crissent les feuilles .

Outrage du temps … c'est la fin de l'été
Ode à l’automne ! Les larmes s'envolent
Sur les pages noires et jaunes parsemées sur le sol,
Une histoire qui s'achève ... l'arbre au banc délaissé .


********



 
Dernière édition par un modérateur:

nacy

Maître Poète
#14
Un thème intéressant ,une bonne participation
on attend les résultats alors ,dommage j'aurai aimé participer ,inchallah ce sera pour le prochain concours .
Bravo à tous les créa poètes !
Nacy
 

LLUMIERELIVE

Maîtresse des concours
Membre du personnel
#15
Lys m'a contacté, elle ne peut plus accéder à créa...voilà son message
Désolée Bug momentané, Petit retard pour l'affichage des résultats, merci de votre compréhension à tous....Amitiés...Lys
 

iboujo

Maître Poète
#17
i:):):)De très belles prestations ..

je tiens à remercier au passage 2 "filleuls

..Oryldeluz
et
Naim/Luthoriental //
..qui pour sa participation reçoit la MEDAILLE d'OR Bravo////

la troisiéme Sophie/Riviére , avait répondu présente ///
je pensais l 'avoir reconnu , connaissant "son histoire"
mais l'écrit est signé "angetriste"..je vais voir avec elle...

Merci pour l 'argent ..et les notes des deux autres , frôler Maria et Naim Ohh!
merci aussi au jury, et à Lys

ça fait plaisir de lire des nouveaux noms..
les participants femmes et hommes ont gagné...un gros bisou
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#18
Un choix difficile à faire, parmi de si merveilleux écrits.
Merci encore au jury d'appliquer les consignes en apportant chaque fois une touche d'explication.
C'est ainsi que l'on peut faire des progrés.
 
#19
Bravo aux vainqueurs et aux vaincus, que de beaux textes cousus à la trame d'un beau thème et s'offrir un beau moment de lecture!

Un petit Coucou à Lys bisou
Merci du partage :)