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Les passantes

iboujo

Maître Poète
#1
Elle était jolie avec ses boucles blondes
Tressees comme un épi doré d ' été
Le nez retroussé , la joue rubiconde
Elle était comme cette onde de soie perlée

J' avais douze àns, et déjà je l'aimais

Elle était belle avec ses mèches brunes
Noires , tel le jais ressuscitant la lune
Un petit nez ,dedans la pluie tombait
Elle était belle en crêpe de satin chine

J'avais douze ans, et déjà je l'aimais

Elle était radieuse avec ses nattes flammées
Un agneau frise comme les nuages enragés
Le nez avec un piercing une pommette dorée
Elle était gracieuse en voile de mousseline brodé

J'avais douze ans,et déjà je l'aimais

Elles ont grandi et Femmes devenues
Elles m' ennivrent de leurs senteurs confondues
Blottissant mon visage dans leur oasis duvete
Un ciel immense ou j' aime me noyer

J'ai trente ans je ne peux que les aimer

Eros ,Cupidon sont mes meilleurs amis
Ils me permettent toutes les folies
Pour les passantes dans ma vie
Conduisez ,- moi toujours à leur lit

J'ai le temps de vieillir aussi je prends le temps
De les aimer comme la vague calme de l'océan
Hymne supreme pour le coeur d'un amant
Ma voix de * je t'aime *,les accompagnant
 
#3
Chacun est marqué
et les sentiments se tressent, s'imposent
font leur chemin dessiné!
Un très beau poème
riche Ô combien!

J'avais sept ans
et je pleurais déjà les larmes des autres!
je me cachais silencieuse,
je n'aurais pas su dire mes larmes
j'étais comme un corps accroché
à la fontaine des pleurs

J'avais sept ans à l'école de tous les biens
chaque prière m'entrainais à la source d'amour
celle où je me sentais bien
c'était mon univers accroché!

J'avis sept ans
j'ai été prévenue que j'allais souffrir la vie!

J'avais neuf ans je ne jouais qu'avec les pauvres
ces familles aux grands soucis
Leurs enfants rejetés
je ne savais pas pourquoi
J'étais accroché aux regards implorés

J'avais neuf ans
Un départ, nouvel horizon,
sans "Au revoir" mes bien-aimés
je ne comprends pas ce néant soudain!
Je me revois en récréation à gauche de deux filles
qui parlaient de leurs amoureux, "déjà"
j'ai senti le coude donné de l'une vers l'autre,
"parle plus bas nous sommes écoutés"!
j'ai rétorqué : "ne vous gênez pas pour moi
je ne comprends pas ce que vous dites,
vous pouvez continuer"!

J'avais neuf ans jouant à la tripe balles contre un mur
avec une fille de mon âge!
Elle se baisse, n'avait pas de culotte!
Elle se tourne gênée : "ho! tu as vu ma culotte
"non je viens seulement de me retourner"!
Mon cœur de tendresse rempli
secret d'amour, de partage, resté muet!

Ce fil accroché a toujours existé,
a fait que ma vie a tressé des sentiments
qui me dépassent faisant la ronde avec le monde
quel qu'il soit il me tendait les bras
chemin faisant même à mon corps défendant!

J'avais treize ans, j'ai été "massacrée"
avec un souvenir lourd de conséquence
enfermé dans un tabernacle!

On ne peux changer la nature, fidèle à elle
même, avec souvent un pourquoi accroché!
Une destinée tôt en perles de rosée
que l'amour du dedans forge en destinée!
Chercher ailleurs ce qui fait vivre!

Bises ma Jojo, Poly
 
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