Les paroisses des mousses
Les prés se parsèment de lumière
en ce matin de printemps,
les oiseaux chantent
parmi les forêts et les hameaux du Maine
en ce matin de printemps,
les oiseaux chantent
parmi les forêts et les hameaux du Maine
des quatrains de joliesse
emportés par l’olifant du vent,
le soleil sourit aux champs d’asphodèles
que je parcours,
emportés par l’olifant du vent,
le soleil sourit aux champs d’asphodèles
que je parcours,
encore baignée par les flammes de notre amour,
ô ma Douce.
J’ai bu hier à la brune,
sous le chêne où nous sommes aimées,
ô ma Douce.
J’ai bu hier à la brune,
sous le chêne où nous sommes aimées,
le vin brûlant de tes lèvres,
tu m’as initié à l’archipel de mes émois
quand tu as effeuillé chacun de mes vêtements,
tu m’as étendue dessus les paroisse des mousses,
tu m’as initié à l’archipel de mes émois
quand tu as effeuillé chacun de mes vêtements,
tu m’as étendue dessus les paroisse des mousses,
tu m’a édicté des heures durant des messes de Grâce,
puis, devenue tribade, prêtresse de Sappho,
tu m’as placée face à toi,
tu as frotté la fourrure de ton sexe contre la mienne,
puis, devenue tribade, prêtresse de Sappho,
tu m’as placée face à toi,
tu as frotté la fourrure de ton sexe contre la mienne,
j’ai psalmodié des strophes de Plaisir,
puis tu as honoré les donjons de mes seins hauts plantés,
arrogants, et lourds, durcis de Désir,
qui se balancent d’ordinaire sans entrave
sous ma micro-robe de satin,
soudain, le nectar de ma Jouissance a jailli,
tu l’as recueilli en la coupe de tes paumes,
je l’ai bu,
puis tu as honoré les donjons de mes seins hauts plantés,
arrogants, et lourds, durcis de Désir,
qui se balancent d’ordinaire sans entrave
sous ma micro-robe de satin,
soudain, le nectar de ma Jouissance a jailli,
tu l’as recueilli en la coupe de tes paumes,
je l’ai bu,
ensuite fourbue, je me suis reposée
dans l’anse de tes bras, ô ma Vénérée, ma Vierge de pureté.
Tu dors encore, bercée par le friselis d’une source,
je te rejoindrai cette nuit en ta chambre,
dans l’anse de tes bras, ô ma Vénérée, ma Vierge de pureté.
Tu dors encore, bercée par le friselis d’une source,
je te rejoindrai cette nuit en ta chambre,
tu me souriras, mais folle de sensualité,
je te posséderai mamelons contre mamelons,
sexe contre sexe,
tu deviendras mon Élue, et je serai ta Femme !
je te posséderai mamelons contre mamelons,
sexe contre sexe,
tu deviendras mon Élue, et je serai ta Femme !
Sophie Rivière
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