Les pétales de l’aurore
Derrière les vitres de notre maison,
s’ouvrent peu à peu les pétales de l’aurore,
tu dors encore, bordée par la page blanche du silence
que troublent par à-coups les voyelles du vent,
s’ouvrent peu à peu les pétales de l’aurore,
tu dors encore, bordée par la page blanche du silence
que troublent par à-coups les voyelles du vent,
épuisée par nos joutes,
fardée de sensualité, et de Jouissances.
J’écris sur l’océan de ton front,
sur les cils de ta quiétude,
fardée de sensualité, et de Jouissances.
J’écris sur l’océan de ton front,
sur les cils de ta quiétude,
des odes de baisers,
ma Muse, ma rose de tendresse,
bénis-moi encore de ta Lumière.
Les bourgeons du printemps éclosent,
ma Muse, ma rose de tendresse,
bénis-moi encore de ta Lumière.
Les bourgeons du printemps éclosent,
et transpercent les draperies des nuages,
je repose, peau contre peau,
en l’arche de tes seins,
baignée par la sublimité de notre Amour,
je repose, peau contre peau,
en l’arche de tes seins,
baignée par la sublimité de notre Amour,
à l’occident des mondes,
en
l’
archipel de ta Grâce.
en
l’
archipel de ta Grâce.
J’attends l’hymne de tes paumes
en l’estuaire de ma voie lactée,
j’attends
la soie moirée d’or de ta délicatesse.
en l’estuaire de ma voie lactée,
j’attends
la soie moirée d’or de ta délicatesse.
Toi l’Impératrice de mes cantiques de liesse,
oins-moi en robe de spasmes,
je l’exige, enveloppée
de la pluie de ta chevelure d’ébène,
oins-moi en robe de spasmes,
je l’exige, enveloppée
de la pluie de ta chevelure d’ébène,
je t’offrirai alors, agenouillée,
face aux palais de la double amphore de tes hanches,
face à la poésie saphique de ton éternité,
les stances d’un baiser !
face aux palais de la double amphore de tes hanches,
face à la poésie saphique de ton éternité,
les stances d’un baiser !
Sophie Rivière