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Les Mamans aux ailes d'ange!!

lilasys

Maître Poète
#1
Les mamans aux ailes d'ange !!

A l'ancre de mon coeur amarrée à toi
Ces années face au berceau marbré, funeste
Je ne peux oublier la chaleur de ce toit
Où les cadeaux enrubannés jouaient l'orchestre

Aujourd'hui rien ne peut changer!
Un bouquet de fraîcheur avec foi se dépose
Aux dites échéances inoubliables sans pouvoir oublier
Le digne ruban de satin en deuil en contraste avec la rose

Parfois ces fleurs portent l'unique couleur de l'amour
Suivant mes pensées ,elles se font, éclats ou toutes pâles
J'emmêle les accortes aux épines aussi tendre que le velours
Mon coeur accouple mes joies et mes veines loyales

Les sentiments fouettent et composent ces défis
Entre l'adoration qui repose dans la dernière demeure
Ces blessures corrosives égratignant ma chair ma mi
L'ornement d'un espace champêtre dessine la bonne heure

D'un champs de Marguerites, coquelicot bercés par le vent
Dont l'arôme du bas en haut t’enivre d'une ligne chuchotée
Face au choix d'un panaché sur tel édifice de ciment
Où s'assemble l'aigrette en poésie d'un charme brassé

Qu'importe Maman ce que mes mains tremblantes
Épingleront dans ces vases gravés à ton nom
Ce présent t'avouera encore pour un temps de charmantes
Dissertes où des bégaiements s'infiltreront sans permission

Ces paroles abandonnées au fond de ma gorge
Sont les larmes que je cache à mon plus beau écrin
Ce bijou fait de diamants dont la clef fondit dans la forge
Ma Maman que l'on exila un jour de mes mains

Une mère est un cadeau qui n'a pas de prix
On ne peut ensevelir ou le déguiser en ange
Je conserverais pour l'éternité ce qui fait ma folie
Le son, l'image, la lumière dans cet écrin ! Je range

LILASYS

 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#2
Faites des mamans ! Oh ! Elles mélangent.

A l'encre de ma sœur, j'ai démarré pour toi,
Mon âme née, s'efface du cerceau cabré d'un geste,
Je ne veux pas offenser la grandeur en toi,
Ou mon chapeau emplumé jouxtait ta dextre.

Demain, j'aurai tout à manger !
Du bouquet de ce vin qui aujourd'hui repose,
Evitant ta malchance enviable à devoir contourner,
L'indigne turban en rotin recueille les traces de ma prose.

Parfois mes peurs emportent le déclic de douleur de ta cour,
Jamais récompensées, elles défont pour des plats d'art et de miel,
Je démêle des roses les épines sans m'attendre à ce que veut le jour,
Mon bonheur se découpe entre sa voix et son manque de fiel.

Mes sens me mentent et souhaitent la prose des amis,
Par l'abolition, je lui dépose, ici, ma première fleur,
Mon éloquence évasive déteignant de ma chère, de ma mie,
L'or ne ment qu'en l'espace d'un chant d'êtres, signe et meurt.

Du chant de ma guérite, coq idiot, gercé plus souvent,
Pour sa Rome en bateau, en vivre en mots coquetés,
Préface en demi empanaché sous mon bibi en grand vent,
Je rassemble mes plumes en vers pour l'élégance fêtée.

Qu'apporte, Manant ! Que ces mots soient faux semblant,
Et pingre de reconnaissance évasée et gavée de ton surnom,
Le futur savourera toujours nos instants si tremblants,
Déserts ou balbutiements, ils filtreront toutes nos émotions.

Mon élocution délaissée des tréfonds qui m'égorgent,
Elle est mon arme que je tâche comme le plus beau crétin,
Ce joujou fait de petits cailloux et la chef rebondit sur sa gorge,
Moi, manant qui s'exhiba dès cette nuit, dès demain.

La mer est mon radeau qui m'emmène à Capri,
Je ne veux que le souvenir pour aiguiser mes vents d'ange,
Pour participer à l'air délité et d'être un peu plus poli,

Mon film est l'arôme de l'œil de Lola, ma dernière vendange.