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Les maîtres de nos plaines

#1
Bon j'ai dû un peu le faire à l'arrache, donc, vue que la nature est mon principal sujet de prédilection, cela m'a obligé à m'écourter et à me trouver un point d'ancrage.

Jour 15 : Nature

Le printemps s’éveilla lorsque je contemplais
Un lilas éclosant pour orner les prairies
Dans les lieux escarpés ou les roches vernis
Agrémentent les monts pour que le mois de mai
Embellisse nos prés de sa pourpre pectine
Pour que ce mauve aplat tue la morosité.

Il offre après le gel des senteurs irisés
Afin de me pâmer loin des sentiers de bruine
Pour pouvoir m’évader dans un rêve floral
Où la neige se meurt pour lui céder la place
Afin que le cosmos suite à cette disgrâce
Puisse ressusciter de ces cendres hiémales
Sous l’ardente bonté de ces Phoenix fastueux.

Ils virent hardiment en une farandole
Pour faire de leur bal un favorable envol
En planant tels des rois dans ces cieux cotonneux
Afin de nous offrir un spectacle enchanteur
Sous leur plus bel écrit reflété par leur plume
Tout en nous entonnant leur annuelle coutume
Cet eurythmique souffle adoucissant nos cœurs.

Je m’étais allongée dans ce bain violacé
Pour admirer cette ode aux oraisons fleuris
Où les parfums perlaient en canton infinis
Afin de nous vanter en partitions ponctués
L’éventail versifié aux notes polychromes
Pour pouvoir composer cette toile chantante
Sous le vol de ces saints aux fables pratiquantes.

Ces anges majestueux qui orchestrent les psaumes
Sous leur vol élogieux maitrisent nos saisons
En nous privilégiant de leurs saines présences
Avant de nous quitter quand vint la transhumance
Pour ces blasons astraux d’argentines liaisons
Avec la voie lactée pour atteindre le Sud
Et réchauffer leurs corps en d’ardentes contrées.

Traversant à eux seul l’âme de ce quarté
Tels de preux chevaliers dans la béatitude
D’avoir toutes les clés pour pouvoir s’épanouir
Malgré les éléments qui leur faut affronter
Par cette faculté de pouvoir éprouver
De l’ordre de l’inouï ce merveilleux empire.

Ils ont les propensions de pouvoir admirer
En louvoyant au sein de tableaux utopiques
L’évolution du temps d’un point de vue unique
Faisant d’eux des cadrans d’horloges constellées.

Ces académiciens sèment par leur statut
Un rai de chrétienté pour rendre démiurgique
Notre sol terrestre en un cycle métrique
Faisant d’une élégie ces vives étendues.

Oiseau Lyre.
 

Pièces jointes