Les lèvres du printemps
Les roses se balancent au gré du souffle,
les lèvres du printemps errent parmi les bocages,
le Loir murmure des sonnets de langueurs
dans les sentes, et les chemins creux.
les lèvres du printemps errent parmi les bocages,
le Loir murmure des sonnets de langueurs
dans les sentes, et les chemins creux.
Je marche,
adossée contre les basiliques des branches,
dessus les paupières des mousses,
les flambeaux du soleil s’attardent
sur les larmes de rosée qui s’écoulent lentement,
adossée contre les basiliques des branches,
dessus les paupières des mousses,
les flambeaux du soleil s’attardent
sur les larmes de rosée qui s’écoulent lentement,
les oiseaux piaillent,
et traversent les vitraux de clarté,
ma robe de satin se soulève au gré de mes pas,
je pense à toi,
et traversent les vitraux de clarté,
ma robe de satin se soulève au gré de mes pas,
je pense à toi,
ma Lumière, ma Vie,
toi qui es partie sans raison à la Ville,
toi que j’implore sans cesse dans mes odes saphiques,
ô mon amante, ma Sirène.
toi qui es partie sans raison à la Ville,
toi que j’implore sans cesse dans mes odes saphiques,
ô mon amante, ma Sirène.
J’ai tant besoin de tes lèvres et de tes paumes
qui parcouraient sans cesse
les plaines luxurieuses de ma chair,
entends à nouveau mes gémissements et mes râles d’amour
qui parcouraient sans cesse
les plaines luxurieuses de ma chair,
entends à nouveau mes gémissements et mes râles d’amour
que tu goûtais à genoux
sur l’urne de mes hanches,
la colline de mes seins pigeonnants, arrogants, et lourds,
et la presqu’île de mon pertuis,
sur l’urne de mes hanches,
la colline de mes seins pigeonnants, arrogants, et lourds,
et la presqu’île de mon pertuis,
tu vendangeais à tout instant le lait de mes blanches noces
que nous partagions, entrelacées, sur notre couche.
Je te veux, je te désire,
reviens, je t’en supplie ma blanche douceur,
que nous partagions, entrelacées, sur notre couche.
Je te veux, je te désire,
reviens, je t’en supplie ma blanche douceur,
romps le silence qui m’oppresse,
ton corps appelle mon corps,
montrons au monde la beauté de nos amours saphiques
que je psalmodie,
ton corps appelle mon corps,
montrons au monde la beauté de nos amours saphiques
que je psalmodie,
reviens mon Epousée, à ton arrivée,
je t’aimerai
comme au premier jour de notre amour,
car Femme, je suis ton Élue !
je t’aimerai
comme au premier jour de notre amour,
car Femme, je suis ton Élue !
Sophie Rivière
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