Les divines paupières de l’aurore
Les divines paupières de l’aurore se lèvent
dessus la paix des astres, dessus le souffle de ma Lumière,
les bocages se courbent sous l’urne de l’innocence.
Vois ces jardins où se parfume le silence,
dessus la paix des astres, dessus le souffle de ma Lumière,
les bocages se courbent sous l’urne de l’innocence.
Vois ces jardins où se parfume le silence,
je te contemple,
ô ma Douce, mon Amour, ma Sirène,
j’ai tant besoin de la virginité de tes caresses,
tes lèvres lascives me récitent à tout instant
ô ma Douce, mon Amour, ma Sirène,
j’ai tant besoin de la virginité de tes caresses,
tes lèvres lascives me récitent à tout instant
l’infinie beauté de ma Grâce,
les flambeaux des ciels d’azur s’inclinent
face à la chapelle des bois,
face aux dais des mousses,
les flambeaux des ciels d’azur s’inclinent
face à la chapelle des bois,
face aux dais des mousses,
je te contemple,
je loue les couronnes de ta délicatesse,
nos robes de tulle noires ondulent
au gré de la scansion de nos bottines,
je loue les couronnes de ta délicatesse,
nos robes de tulle noires ondulent
au gré de la scansion de nos bottines,
nous errons, paumes entremêlées,
parmi la chapelle de notre Amour,
les sentes, la prée, et les vallons content à tout instant
le cristal de notre mélodie.
parmi la chapelle de notre Amour,
les sentes, la prée, et les vallons content à tout instant
le cristal de notre mélodie.
Le soleil me ceint de strophes de clarté,
tandis que nous errons au bord des eaux, et nous enivre,
les palais d’émeraude bénissent
les dictames de nos fronts divins,
tandis que nous errons au bord des eaux, et nous enivre,
les palais d’émeraude bénissent
les dictames de nos fronts divins,
les lacs et les étangs se brisent parfois
dessus les cohortes des lueurs, les hyacinthes saignent,
je m’arrête à maintes reprises,
et je dépose dessus les ailes de tes lèvres l’or d’un baiser,
dessus les cohortes des lueurs, les hyacinthes saignent,
je m’arrête à maintes reprises,
et je dépose dessus les ailes de tes lèvres l’or d’un baiser,
car je suis Tienne à jamais, ô mon Impératrice de liesse.
Mes seins d’ardeurs, et le marquisat de ma Toison-limbes
fondent dès que paraît ta dextre, bientôt,
entraîne-moi vers un chêne, effeuille lentement mes vêtements,
Mes seins d’ardeurs, et le marquisat de ma Toison-limbes
fondent dès que paraît ta dextre, bientôt,
entraîne-moi vers un chêne, effeuille lentement mes vêtements,
laisse-moi mes bas noirs, et mes porte-jarretelles,
fais de même, et devant la brûlure du jour, étends-moi sur l’herbe,
enjambe-moi, caracole-moi jusqu’à l’archipel de la Jouissance,
vendange le flux et le reflux de ma sève, je l’exige !
fais de même, et devant la brûlure du jour, étends-moi sur l’herbe,
enjambe-moi, caracole-moi jusqu’à l’archipel de la Jouissance,
vendange le flux et le reflux de ma sève, je l’exige !
Sophie Rivière
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