Les diadèmes de rosée s’enivrent de douceur
L’hymne du Soleil monte au zénith en ce mois de juin,
les diadèmes de rosée s’enivrent de douceur,
les voiles des ciels d’azur se déploient à l’horizon,
tandis que je chemine, adossée à la voûte des arbres,
les diadèmes de rosée s’enivrent de douceur,
les voiles des ciels d’azur se déploient à l’horizon,
tandis que je chemine, adossée à la voûte des arbres,
et aux ruisseaux du Maine, j’ai délaissé mon lit virginal
dès l’aurore, pour aller à ta rencontre, ô ma Sirène,
toi que j'ai rencontrée voilà peu,
et qui m’a initiée aux mystères des prêtresses de Sappho.
dès l’aurore, pour aller à ta rencontre, ô ma Sirène,
toi que j'ai rencontrée voilà peu,
et qui m’a initiée aux mystères des prêtresses de Sappho.
Poétesse, je suis devenue Tienne, et je te psalmodie,
à toute heure, la royauté de ta Beauté,
et l’ardeur de tes voluptés intimes,
les rossignols me suivent, me saluent,
à toute heure, la royauté de ta Beauté,
et l’ardeur de tes voluptés intimes,
les rossignols me suivent, me saluent,
écartent de mon front la chaleur du jour,
et me préservent de la pluie avec leurs ailes,
je m’arrête parfois, et je récolte en mes paumes
des amarantes et des violettes blanches,
et me préservent de la pluie avec leurs ailes,
je m’arrête parfois, et je récolte en mes paumes
des amarantes et des violettes blanches,
ces fleurs que tu aimes tant, les flots du Loir s’échouent
près de moi, et se prosternent devant l’éclat de ma Beauté,
ma longue chevelure de jais bat
contre mon dos au gré de ma marche.
près de moi, et se prosternent devant l’éclat de ma Beauté,
ma longue chevelure de jais bat
contre mon dos au gré de ma marche.
Cette nuit, à la lueur des lucioles, et des cierges de lune,
j’ai rêvé de ta matité blonde, et de la blancheur de ta Chair,
tu me célèbres, et tu admires mes extases,
quand accrochée à ton cou,
j’ai rêvé de ta matité blonde, et de la blancheur de ta Chair,
tu me célèbres, et tu admires mes extases,
quand accrochée à ton cou,
je te murmure de charnelles strophes.
Je m’approche de toi, ma robe transparente de satin,
et mes bas de soie scintillent parmi l’ambre des couleurs,
mes seins lourds, libres de toute attache, durcissent,
Je m’approche de toi, ma robe transparente de satin,
et mes bas de soie scintillent parmi l’ambre des couleurs,
mes seins lourds, libres de toute attache, durcissent,
et la principauté de ma Fourrure-pétales éclot,
car bientôt, nue comme toi, tu me prendras,
tu me caracoleras, je hurlerai des missels de Grâce,
cambrée sur mes talons,
soudain, l’archipel de ma Jouissance jaillira,
tu vendangeras le miel de ma sève,
et nous nous entremêlerons, avec au coeur
le halo de notre féminité si pure !
car bientôt, nue comme toi, tu me prendras,
tu me caracoleras, je hurlerai des missels de Grâce,
cambrée sur mes talons,
soudain, l’archipel de ma Jouissance jaillira,
tu vendangeras le miel de ma sève,
et nous nous entremêlerons, avec au coeur
le halo de notre féminité si pure !
Sophie Rivière
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