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Les deux mains pour les sourds !

lilasys

Maître Poète
#1
Les deux mains pour les sourds !

Avenir opaque comme lointain paysage,
Horizon de promesses des plus obscurs,
Toile morte d'un éternel et infini voyage,
Lendemains où se calque à nos yeux l'azur,

Certains projets pour des années, des lunes,
Monter aux cieux ou sur des podiums,
Ces rêves soulignés d'une encre d'infortune,
Les cauchemars se parfument d'Opium,

Demains désirés, camouflés sous la brume,
Ceux ignorés, tracent toujours le chemin,
Cœur en bandoulière, tel feu se consume,
Enfants que l'on fit naître, et oubliés en faim,

Nos mains usent les doigts sur la pendule,
Debout, ces nuits perdues, fond de désespoir,
Les hier ? Et encore demain, peur du ridicule,
Monde fou, le drapeau n'est plus l' étendoir,

Avance, on nous tend encore la carotte!
La vraie ambition est liée à nos enfants
L'ignorant sacrifié, vivra en grottes
Veines ligaturées, rentreront elles dans le rang ?.

LILASYS
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luron1er

Administrator
Membre du personnel
#12
Mes deux mains pour un four.

Souvenir de Pâque comme le tain du sage,
Ors, raisons et prouesses au bord du mur,
Etoile forte qu'un éternel en défini le mage,
Long de mains se décalque pour vieux d'azur.

Certes, trains de rejets pour ces damnés sans tune,
Montrer aux envieux les places du podium,
Ces trêves alignées s’ancrent en certitude,
Les coachs en résument le critérium.

Deux mains débridées, emmitouflées pour la brume,
Celles revigorées, brassent et écrivent enfin,
Soeur si casanière que son feu se consume,
Ecrits que tu fis naître de mots ôtés et défunts.

Mes mains fusent de doigts sur ton module,
Assis pour des jours éperdus pour un fond d’espoir,
Les fiers en décorent ta main en fleur tout crédule,
Montent, clouent pour un chapiteau illusoire.

Recule, J’en attends toujours la calotte,
L’ivraie et l’ambition déliées par mes plans,
L’artisan dégriffé en reverra ses notes,
Peines dénaturées s’en iront de ton sang.