Les cils de l’aube frissonnent parmi la splendeur des bocages
Les cils de l’aube frissonnent
parmi la splendeur des bocages,
l’astre de beauté des bois et des forêts rayonne,
et erre dedans les parfums des roses et des violettes du printemps,
parmi la splendeur des bocages,
l’astre de beauté des bois et des forêts rayonne,
et erre dedans les parfums des roses et des violettes du printemps,
les voiles des étoiles s’enfuient
par delà les chemins creux et les hameaux,
auprès des étangs,
les roseaux se courbent sous le souffle.
par delà les chemins creux et les hameaux,
auprès des étangs,
les roseaux se courbent sous le souffle.
J’ai cueilli pour toi, tout à l’heure,
ô ma Douce,
des brassées d’asphodèles
que je t’offrirai à genoux, à ton réveil,
ô ma Douce,
des brassées d’asphodèles
que je t’offrirai à genoux, à ton réveil,
car tu es ma Dame de majesté,
je te dois obéissance,
car je suis ta féale.
Tu m’as fait découvrir, en mai dernier,
je te dois obéissance,
car je suis ta féale.
Tu m’as fait découvrir, en mai dernier,
dessus ta couche, en ta maison du Mans,
la magnificence et la luxure des prêtresses de Sappho,
l’empire de nos sens inapaisés.
Dès lors, tu me distilles sans arrêt,
des strophes de douceur, et de Tendresse,
mais aujourd’hui, je veux te montrer
que l’élève a dépassé sa Maîtresse.
A ton réveil, je veux que tu psalmodies sans cesse,
la magnificence et la luxure des prêtresses de Sappho,
l’empire de nos sens inapaisés.
Dès lors, tu me distilles sans arrêt,
des strophes de douceur, et de Tendresse,
mais aujourd’hui, je veux te montrer
que l’élève a dépassé sa Maîtresse.
A ton réveil, je veux que tu psalmodies sans cesse,
toi qui es ma poétesse, la grâce de mon prénom,
le duché de mes aisselles,
l’orgueil de ma poitrine pigeonnante, fière et lourde,
la double amphore de mes hanches, et
le duché de mes aisselles,
l’orgueil de ma poitrine pigeonnante, fière et lourde,
la double amphore de mes hanches, et
la royauté de mon pertuis d’amour,
réveille-moi, je t’en supplie,
ô ma Madone,
bientôt,
réveille-moi, je t’en supplie,
ô ma Madone,
bientôt,
je te posséderai, au corps-à-corps,
tu te cambreras, tes mamelons tournés
vers les solives de l’empyrée,
et nous nous connaîtrons la joie d’être Femmes !
tu te cambreras, tes mamelons tournés
vers les solives de l’empyrée,
et nous nous connaîtrons la joie d’être Femmes !
Sophie Rivière