Les bois d’émeraude savent la Lumière de notre divinité
Le monde est cruel envers les femmes qui s’aiment,
mais peu nous chaut les blâmes des humains,
ô mon Aimée, ma Sirène, mon amante,
offre-moi le palais sublime de tes bras.
mais peu nous chaut les blâmes des humains,
ô mon Aimée, ma Sirène, mon amante,
offre-moi le palais sublime de tes bras.
J’ai tant besoin de ta chaleur,
le vent qui nous rafraîchit soulève par à-coups
la pluie de nos longues chevelures d’ébène,
et nos micro-robes de tulle,
le vent qui nous rafraîchit soulève par à-coups
la pluie de nos longues chevelures d’ébène,
et nos micro-robes de tulle,
les bois d’émeraude et les bocages savent
la beauté de nos étreintes,
et la Lumière de notre divinité,
poétesse, je te bénis et je glorifie à tout instant
la beauté de nos étreintes,
et la Lumière de notre divinité,
poétesse, je te bénis et je glorifie à tout instant
le soleil de nos caresses.
Les chaloupes des arbres nous protègent des regards importuns,
les oiselles nous psalmodient des cantiques de liesse
que reprennent les fontaines, et les fleuves,
Les chaloupes des arbres nous protègent des regards importuns,
les oiselles nous psalmodient des cantiques de liesse
que reprennent les fontaines, et les fleuves,
le royaume de mes seins lourds durcit
au frottement de tes paumes dès que nous sommes étendues
en robe de nudité sous les ciels d’été,
parmi la prée ou parmi notre couche d’ivoire.
au frottement de tes paumes dès que nous sommes étendues
en robe de nudité sous les ciels d’été,
parmi la prée ou parmi notre couche d’ivoire.
Laisse encore égarer tes lèvres
dessus l’exquisité de mes hanches,
et les jardins éternels de ma Fourrure-corolles,
je t’en supplie,
dessus l’exquisité de mes hanches,
et les jardins éternels de ma Fourrure-corolles,
je t’en supplie,
je me réfugie maintenant dans l’anse de tes aisselles,
je ne suis que l’ombre de ton ombre
sur le cadran de nos assonances,
je ne suis que le sceau mystique de ta Gloire.
je ne suis que l’ombre de ton ombre
sur le cadran de nos assonances,
je ne suis que le sceau mystique de ta Gloire.
Ô ma Suzeraine, ma Fée, encense-moi,
je me languis de la rose de ta rivière d’amour,
nous sommes jeunes et belles, nous ruisselons de magnificence,
nous aimons à nous farder légèrement,
je me languis de la rose de ta rivière d’amour,
nous sommes jeunes et belles, nous ruisselons de magnificence,
nous aimons à nous farder légèrement,
guide-moi à pas de louve
vers les plaines infinies de la Jouissance, puis
vendange-moi, honore-moi, magnifie-moi,
car dorénavant je serai ta Femme à jamais !
vers les plaines infinies de la Jouissance, puis
vendange-moi, honore-moi, magnifie-moi,
car dorénavant je serai ta Femme à jamais !
Sophie Rivière