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Les Bistrotiers.

#1
Les Bistrotiers…

La nature est formidable !
Imagine un pigeon lâché
Et l’animal retrouve son colombage.
Un corail chaque année
Sous la lune, excité, semence.

Une anguille traverse l’Atlantique
Pour se reproduire sous les tropiques.
Un crabe terrien écrasé par un pneu Michelin
Souhaitait rejoindre un monde marin.

Mais le plus bel et précis animal du monde
Que les dieux aient créé en ces lieux immondes
Est le Bistrotier, cet être singulier et régulier
Qui parcourt de grands chemins séculiers.

Nul besoin de connaître les heures des marées
Pour que ces coquins retrouvent leur comptoir préféré.
Ils suivent le cap de l’alcool sans compas ni boussoles
Buvant sans faim, traînant en des lieux qui déboussolent.

Loïc ROUSSELOT
 
#2
En lisant ce poéme j'ai bien eu l'impression de perdre le nord, peut être parce que je ne fais pas parti des bistrotiers...

Le crabe je suppose a été encore une fois la malheureuse victime d'un bistrotier zigzagant....

J'en connais de très fidèles qui, quand ils ne rentrent pas au bistrot en sortent et je crois qu'à ce titre qu'on peut les comparer aux pigeons, aux anguilles, aux crabes, ils ont en effet comme ces animaux un sens inné de l'orientation.

Ils retrouvent le comptoir quelque soit le degré de leur ivresse continuelle..

Comme le corail on a la nette impression que se sont des enracinés, mais les soirs de pleine lune on peut les apercevoir asperger les troncs d'arbres avec leur semence....se reproduisent ils ainsi?.....marquent ils leur territoire pour attirer les femelles bistrotières?...

Un drôle d'animal en effet.....Félicitations

Allez je vais boire un verre à votre santé Loïc....Hic...hic....Hi

Felicitations

Mon amitié poétique
Maurice M
 
Dernière édition:
#3
En lisant ce poéme j'ai bien eu l'impression de perdre le nord, peut être parce que je ne fais pas parti des bistrotiers...

Le crabe je suppose a été encore une fois la malheureuse victime d'un bistrotier zigzagant....

J'en connais de très fidèles qui, quand ils ne rentrent pas au bistrot en sortent et je crois qu'à ce titre qu'on peut les comparer aux pigeons, aux anguilles, aux crabes, ils ont en effet comme ces animaux un sens inné de l'orientation.

Ils retrouvent le comptoir quelque soit le degré de leur ivresse continuelle..

Comme le corail on a la nette impression qu'ils sont enracinés, et les soirs de pleine lune on peut les apercevoir asperger les troncs d'arbres de leur semence....se reproduisent ils comme cela?.....marquent ils leur territoire pour attirer les femelles ?.,,

Un drôle d'animal en effet.....Felicitations

Allez je vais boire un verre à votre santé Loïc

Mon amitié poétique
Maurice M
Merci Maurice !
Ce poème est une bêtise parmi d'autres...
Ni plus, ni moins.
On y perd son Nord, en effet.
Je me suis simplement, ici, amusé un peu....Sans plus. Voilà...
Amicalement et merci pour votre aimable visite.
Loïc
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#6
Des fois l'alcool le pousse à faire une sieste sur un banc.
Ou à s'endormir dans l'herbe avant de rejoindre sa destination.
Mais il retrouve toujours sa route, comment ? Nul ne le sait.

Amitiés, Matthale