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Les émaux de ton clitoris

rivière

Maître Poète
#1
Les émaux de ton clitoris

En toute saison, et à toute heure,
quand je t’étreins, nue comme le vent des forêts,
mon Epousée,


j’entends monter
tes cris d’amour
vers les cieux,


j’entends les murmures de lumière de ta tendresse,
ton corps si frêle
se cabre alors contre le mien,


je te possède, car je ne me peux pas me passer
de l’innocence de ta bouche,
et du calice de tes seins


qui se balancent
fiers et lourds
à chacun de tes mouvements,


mais plus que tout,
j’adore
les fleurs de notre Plaisir,


j’ai nommé les émaux si beaux et si purs de ton clitoris
que condamnaient les Pères de l’Église,
et l’hermine de ton pubis


où naviguent ma langue et mes doigts,
des cris de liesse s’emparent de ton corps,
tu gémis, tu sanglotes des rimes de béatitude,


tu hoquettes, tu hurles,
tu brames des missels de Volupté
jusqu’à ce que


sourd le Saint chrême de ta cyprine,
je la recueille
et nous la buvons en l’urne de mes mains,


et nous nous endormons bientôt
dans les bras l’une de l’autre
enivrées par la pureté de notre Jouissance si douce !


Sophie Rivière
 

rivière

Maître Poète
#2
Je vous remercie beaucoup pour la chaleur de votre commentaire,
Brin d'harmonie.

Il s'agit en effet ici d'un voyage au sein de la volupté féminine si belle et si douce.

Amicalement.

Sophie Rivière