Les émaux de la jouissance
Je déambulais contemplative
dans les rues silencieuses du Mans,
cette capitale du Maine
où j’avais passé mon enfance,
la brume se déchira sur les ogives des fleurs
quand apparut
la chandelle d’aurore.
Les oiseaux en liesse piaillaient
sur le parvis de la cathédrale Saint-Julien
parmi le festin de beauté du printemps
et
la pluie des fontaines.
Je te remarquai soudain,
au coin d’une rue,
ta robe de coton enveloppait comme auparavant
la perfection de ton corps,
à ta vue, ton nom de baptême s’échappa
de mes lèvres, et j’accourus à ta rencontre,
le battement de mes escarpins
sur le bitume attira ton attention,
tu me souris, et nous nous embrassâmes
à pleine bouche
comme au premier jour de notre amour
sur les parois des zéphyrs,
tu m’entrainas bientôt sur ton lit
et je t’offris, en signe de reconnaissance,
ma vénérée,
les émaux de la jouissance.
Sophie Rivière
Je déambulais contemplative
dans les rues silencieuses du Mans,
cette capitale du Maine
où j’avais passé mon enfance,
la brume se déchira sur les ogives des fleurs
quand apparut
la chandelle d’aurore.
Les oiseaux en liesse piaillaient
sur le parvis de la cathédrale Saint-Julien
parmi le festin de beauté du printemps
et
la pluie des fontaines.
Je te remarquai soudain,
au coin d’une rue,
ta robe de coton enveloppait comme auparavant
la perfection de ton corps,
à ta vue, ton nom de baptême s’échappa
de mes lèvres, et j’accourus à ta rencontre,
le battement de mes escarpins
sur le bitume attira ton attention,
tu me souris, et nous nous embrassâmes
à pleine bouche
comme au premier jour de notre amour
sur les parois des zéphyrs,
tu m’entrainas bientôt sur ton lit
et je t’offris, en signe de reconnaissance,
ma vénérée,
les émaux de la jouissance.
Sophie Rivière