L'enfant... par la main...
L’enfant ...par la main…
L’enfant que je tenais par la main le matin
A surtout bien grandi mais dans mon cœur de mère
Il est ce grand bébé jouant le diablotin
Le voici me charmant de son être gracile
Pour un peu de monnaie allant voir ses amis
Oubliant que mon cœur demeure si docile.
Il reste ma fierté le voyant si lointain
Il devient plus mature et poursuit sa chimère
Espérant chaque soir que sa voie éphémère
Ne chasse l’avenir d’un fabuleux destin.
Le voici parcourant son âme adolescente
Aux bancs de son projet il est enfin admis
Dans son regard joyeux ô flamme incandescente !
Je reste au demeurant que j’en perds mon latin
Émue et fascinée à l’ombre familière
L’enfant que je tenais par la main le matin.
Maria-Dolores