S'évade la glycine, pergola en dentelles,
Au sous-bois du jardin, musqué de guerlinade,
Chérissante beauté, pulsionnelle et charnelle,
Des caresses du vent, échancrées d'embuscades,
Et pour le temps qui passe c'est le ravissement,
D'une rosée de nuit, dont la fraîcheur éclate,
L'Or mauve des satins, des nymphéas coulant,
L'absinthe douce et tendre, sur ma nuque écarlate,
Comme certains chemins, mènent au paradis,
Vers les herbes mouillées, je ressens de la terre,
Chaque métamorphose, éveillant un mystère,
Tel le soleil levant, renversant le couchant,
Décoiffée immature, des Amours de ma vie,
L'instant que je maraude, m'éblouit, Poésie,
Paule
Sonnet libre
22 Mai 2021
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