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L'Ecriture

Polymnie2

Maître Poète
#1
L'Ecriture

Prose

« Le style est comme le cristal, sa pureté fait son éclat ». -V. HUGO-



Une partie de soi reste face cachée
Car on ne peut, on ne veut en parler.
Cette vie en secret nous fait respirer
Etouffe éclate enfin pour se livrer
Sans témoin, sur papier, on la fait transpirer.

S’épanche l’âme, en joies, en peines,
Ce corps toujours en mouvement,
Tabernacle d'Amour qui s’ouvre et se ferme,
Cet éventail en joug tissé de sentiments
Livre bataille au silence qui l’enferme.

Mais le ressenti de l’âme ne se traduit pas;
Ne s’explique pas, il se vit étonnamment.
Cet infini du dedans reste sans mots
Car les mots déterminent, ne grandissent pas,
Véritables feux d’artifices sans éclats.

Un sentiment rit, pleure, n’a pas de parfum
Hormis les gestes, la voix, le regard
Et toutes cordes vibrantes
Il est fait de sentiments,
Il est tout élan ne se limite pas
Cet aérien insaisissable!

Cet envers du décor que l’Autre ne connaît pas
Ce revers de l’homme imparfaitement
Par d'emblématiques images
A la plume d'Ange,
Les mots deviennent force
Aiguisent et sculptent,
A l'approche de l'intouchable.

Polymnie2,


« Les pensées sont comme les fleurs
Sitôt cueillies elles perdent leur parfum » (Jmv 1969).

 

farida

Maître Poète
#2
Les mots déterminent ,ne grandissent pas,mais tissent des sentiments qui eux grandissent et fleurissent.
j'ai beaucoup aimé
merci et bonne soirée
 

Polymnie2

Maître Poète
#3
Les mots déterminent ,ne grandissent pas,mais tissent des sentiments qui eux grandissent et fleurissent.
j'ai beaucoup aimé
merci et bonne soirée
Le sens que je donne à ces mots, déterminent mais ne grandissent pas, c'est toujours à l'échelle de l'homme
car personne ne peut grandir le soi-même trop profond pour le décrire.
Personne ne peut connaître un trouble effacé par une âme qui se tait!
Personne ne peut avoir un vocabulaire exact de la pensée, on la dessine seulement.
Mes pensées restent bourgeons, elles fleurirons peut-être Là-Bas!
Nous sommes tous limités en ce qui me concerne personnellement.
On peut grandir l'Autre, toujours par les mêmes mots, Grandeur, splendeur,
mais cela reste encore que beauté inimaginable à nos yeux!

N'oublie pas, "Cet aérien insaisissable!" cet amour transparent, peux-tu le décrire?
Nos images : "Aiguisent et sculptent, seulement
A l'approche de l'intouchable. Cet intouchable fil amant n'est autre que l'Âme!
Nous façonnons les mots à la hauteur de notre Esprit, c'est tout.
Et comme mon vocabulaire est étroit, je forme des images.


C'est en se sens que j'approfondis l'écriture avec les moyens du bord!

Merci à toi pour le partage, Amicalement, Polymnie2,
 
Dernière édition:
#4
La nature est authentique...la poèsie aussi... celle-ci crée l'harmonie nécessaire pour que
l'etre humain
puisse trouver son équilibre..sa liberté..et l'essence de soi
meme..lorsqu'il se pose des questions à lui meme..un jour de son
existence..
C'est vraiment trés beau ..Merci Polymnie.
 

Polymnie2

Maître Poète
#7

Comme ceux de toutes tes poésies, les mots sont des joyaux que tu sais mettre en valeur pour nous enchanter, même lorsqu'ils pleurent, surtout lorsqu'ils pleurent...
Tu fais partie de cette catégorie de poètes appartenant au monde romantique, tu transcendes la tristesse en splendeur...
Bisous...Lys




" Les mots sont les armes les plus puissantes qu'il nous ait été données de recevoir...." Lys
Merci beaucoup Lys, de voir devant ce qu'il y a derrière! La beauté dans la nostalgie qui s'ouvre comme un livre! Mais pas en public, elle préfère rester à l'ombre d'une lumière!
Tu vois, il m'est arrivé de pleurer à la fin d'un film, où tous au cinéma, riaient car je voyais le sentiment intérieur impossible à filmer!
C'était la première version de trois hommes et un couffin!
Bisous, Polymnie2
 

Polymnie2

Maître Poète
#8

J'Adore particulièrement à l'approche de l'intouchable !
Cette lisière qu'est l'intimité de l'auteur*e


Belle soirée Polymnie

Merci Samsara2, oui l'approche de l'intouchable est la lisière de l'âme, celle qui est brodée et rebrodée comme pour nous dire : "on ne peut aller plus loin, elle est le début et la fin!

Merci à toi, bisous, Polymnie2
 
#10
Salutations,
Un adjectif pour te remercier après ma belle lecture: 'Indélébile'.
Me faisant penser aux regards mystérieux de la 'Joconde'. Aucun rapport, dirai-je. Mais c'est juste une ressenti.
Bien à toi.
 

Polymnie2

Maître Poète
#11
Polymnie2,
je pense aussi que nos poèmes sont parfois le miroir de ce qui est cacher au plus profond de nous.
Julien
Lepoètedelalune
En ce qui me concerne, c'est l'exacte vérité, je n'ai jamais parlé de cette "face cachée" qui me fait vivre, je ne l'ai qu'animée
en gestes, la rendant palpable vers autrui!
Je suis une silencieuse depuis toujours, enregistrant les demandes et les réponses au cours de profonds discours, et mon "bilan" sort par écrit!

Ma marraine me disait souvent : "Où es tu beau nuage"?
"Ici, je pense seulement" je lui répondais!

Mais il arrive un temps où nous nous sentons obligés de dire ce que nous avons écrit donc pensé, car je mets sur papier
toutes les émotions vécues au gré du temps, me sentant hors du temps depuis toujours.
J'ose enfin parler car un écran est devant moi, l'âme avec, c'est tout!

Merci Julien, tu viens d 'ouvrir ce qui se cache, Bien à toi, Polymnie2
 
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Polymnie2

Maître Poète
#12
Salutations,
Un adjectif pour te remercier après ma belle lecture: 'Indélébile'.
Me faisant penser aux regards mystérieux de la 'Joconde'. Aucun rapport, dirai-je. Mais c'est juste une ressenti.
Bien à toi.
Simlecteur, toi aussi tu es dans le vrai, car les yeux poursuivent en ce cas le sourire l'indéfinissable en mots
que l'on retrouve "indélébile" en certains.
Regarde mon texte "Mystérieuse Prunelle" posée récemment
et aussi de l'Aurore au Crépuscule posé le 1er décembre 2016
notamment ce quatrain, en parlant du sourire de la mère pour son premier enfant :

"Ô gestes souverains ! Ô sourire infini !
Il éclaire sa lèvre et se fond délicat,
Puis, simultanément, déborde l’inouï
Dans l’impassible écho, suit son mourant éclat".

et lorsque je l'ai écrit, s'installait en moi le souvenir de la Joconde .

Grand Merci à toi, amicalement, Polymnie2
 
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