Le virus en marche
Le crépuscule est proche. A cette heure du jour villes et bourgades s’agitent intensément.
Une foule pressée se hâte vers les magasins de première nécessité, se préoccupant de la distanciation imposée, dissimulant sous un masque son visage tourmenté.
A l’extérieur on se bouscule à la sortie des métros, s’empressant de rentrer et de s’engouffrer au plus vite dans la tristesse du foyer où règne dans une suffocation de fournaise les affres menaçantes et pandémiques de la terreur, bâillonnant inéluctablement tout soubresaut de raison, de rationalité, de discernement censés, lucides et pondérés.
L’abysse des peurs s’allonge immobile : le virus se tapi, tendu comme un ressort d’acier, prêt à bondir. Ses tentacules nocives épient et restent en attente, ses aigrettes pernicieuses frémissent : la faim de la fin torture ses entrailles en une incompréhensible et insatiable voracité de chair humaine.
Toujours ramassé sur lui-même il continue dans une mystification rampante sa démarche d’intimidation extrême. Il est comme une ombre, silencieux indécelable il progresse lentement vers de nouvelles proies humaines, cherchant à les étouffer sous des tenailles gouvernementales.
Certains fléchissent, se plient, s’assujettissent et se laissent empaqueter sans résistance dans les méandres familières et inconditionnelles de l’autocratie vaccinale. Tels des animaux dépourvus de cervelles pensantes ils se ruent aux portes des abattoirs, espérant sans doute acquérir l’immortalité par le biais répété de doses de potion vertueuse.
D’autres se refusent à cette phase expérimentale, quitte à être condamnés à une séquestration drastique, séquestrés et cadenassés aux vues de désobéissance envers les pouvoirs d’Etats. Ils se récusent aux subversions vociférées sur intonations martiales ne doutant aucunement des intentions mortifères dont ils vont être la cible.
Le virus a été mis en marche, il se commercialise sous transactions fluctuantes, se négocie, s’échange tel un produit de consommation.
En l’alternance de sac et ressac, il se doit de circuler, de progresser pour l’intérêt des potentats dignitaires et dominants.
Le crépuscule est proche. A cette heure du jour villes et bourgades s’agitent intensément.
Une foule pressée se hâte vers les magasins de première nécessité, se préoccupant de la distanciation imposée, dissimulant sous un masque son visage tourmenté.
A l’extérieur on se bouscule à la sortie des métros, s’empressant de rentrer et de s’engouffrer au plus vite dans la tristesse du foyer où règne dans une suffocation de fournaise les affres menaçantes et pandémiques de la terreur, bâillonnant inéluctablement tout soubresaut de raison, de rationalité, de discernement censés, lucides et pondérés.
L’abysse des peurs s’allonge immobile : le virus se tapi, tendu comme un ressort d’acier, prêt à bondir. Ses tentacules nocives épient et restent en attente, ses aigrettes pernicieuses frémissent : la faim de la fin torture ses entrailles en une incompréhensible et insatiable voracité de chair humaine.
Toujours ramassé sur lui-même il continue dans une mystification rampante sa démarche d’intimidation extrême. Il est comme une ombre, silencieux indécelable il progresse lentement vers de nouvelles proies humaines, cherchant à les étouffer sous des tenailles gouvernementales.
Certains fléchissent, se plient, s’assujettissent et se laissent empaqueter sans résistance dans les méandres familières et inconditionnelles de l’autocratie vaccinale. Tels des animaux dépourvus de cervelles pensantes ils se ruent aux portes des abattoirs, espérant sans doute acquérir l’immortalité par le biais répété de doses de potion vertueuse.
D’autres se refusent à cette phase expérimentale, quitte à être condamnés à une séquestration drastique, séquestrés et cadenassés aux vues de désobéissance envers les pouvoirs d’Etats. Ils se récusent aux subversions vociférées sur intonations martiales ne doutant aucunement des intentions mortifères dont ils vont être la cible.
Le virus a été mis en marche, il se commercialise sous transactions fluctuantes, se négocie, s’échange tel un produit de consommation.
En l’alternance de sac et ressac, il se doit de circuler, de progresser pour l’intérêt des potentats dignitaires et dominants.
Pièces jointes
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