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Le village dortoir

coqhardi

Maître Poète
#1


Mon petit village se meurt lentement à petits feux
Presque plus d'animations si une brocante de 20 neuneus
Le dernier troquet a mis la clé sous le porte, un matin
Le mitron du village voisin rempote le distributeur de pain

Dans la salle des fêtes il y avait des concours de belotes
Des parties de cartes entre inconnus ou potes
Le Samedi soir, il y avait aussi le bal en ce lieu
Qui faisait se rencontrer les jeunes et les vieux

Je me rappelle de St Sylvestre, des réveillons bien arrosés
Des repas de football annuel ou des soirées cassoulet
Il y avait aussi la réputée cavalcade de la fête de Juillet
Les gens venaient de toute la région pour voir le défilé

Maintenant un spectacle de catch ou d'accordéon
Ont remplacés les chars fleuris, cette belle animation
Il y avait les voyages organisés en car à la mer
Ca permettait aux gens de changer un peu d'air

Des périples de deux heures et accompagnés d'histoires drôles
De chansons grivoises dans une ambiance un peu folle
Le match de football, c'était le Dimanche après midi
Les anciens faisaient tourner la buvette à plein régime

Les dames faisaient leurs courses chez le boulanger du coin
Chez le boucher, c'était l'occasion d'éplucher les potins
Maintenant aux volants de leurs autos direction le supermarché
Plus de potins, plus de commérages car les petits commerces ont fermés

Il n'y a pas si longtemps existait le Club du Troisième âge
Souvenirs, broderie, crêpes, jeux de société, tricot, bavardages
Dans ce patelin devenu hélas dortoir quand quelqu'un passe dans la rue

C'est triste de se dire qui c'est celui la mais qui est donc cet inconnu
 

Matthale

Webmaster
Membre du personnel
#2
Il semblerait que l'on oublie volontiers les petits villages. Depuis trop longtemps à mon goût. Je n'étais pas né que ça commençait. La chance que nous avons ici, c'est d'être 4 villages très proche, du coup cela permet d'avoir encore quelques officines et activités. Le risque est que cela devienne une ville. Tant que la politique se fera à Paris, il ne faut pas rêver malheureusement, ils pensent villes et Métropoles, pour eux, on est des bouseux. C'est très triste.
 

Kerdrel

Maître Poète
#3
tout fout le camp mon bon monsieur
c'était mieux avant comme on dit
mais bientôt personne ne l'aura jamais connu