Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web.
Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.

  • Visiteur, merci de ne pas poster plus de 5 poèmes par jour. Ceci dans le but d'améliorer la visibilité du site.

Le vent me rapporte l'écho de ton prénom

rivière

Maître Poète
#1
Le vent me rapporte l’écho de ton prénom

Ce matin, les perles de la rosée frissonnent au vent du nord,
les violettes et les lys se redressent
sous la royauté du printemps et des duchés de lumière,
l’azur resplendit dessus les bocages du Maine,

tandis qu’agonisent au loin, les chariots des nuages, et
les linceuls de la nuit, les nénuphars déploient leurs ailes sur le Loir.
L’astre de ta beauté éclaire ton visage,
ô ma Douce, ma Vénérée, mon amante,

vois, le vent me rapporte l’écho de ton prénom,
et des sonnets d’amoureuses liesses, dès que tes paumes caressent
les oiseaux et les strophes d’or de la création,
aujourd’hui, les algues de ta chevelure d’ébène

se mêlent à la mienne lors de notre promenade dans notre prée,
où nous errons, paumes entrelacées, parmi les bocages,
moi qui suis ton esclave et ton humble poétesse,
à tes côtés, ta Grâce m’appelle et m’enivre,

je te psalmodie alors, agenouillée face à la chapelle du Soleil,
face à à la brûlure de tes paupières, des odes saphiques,
nous reprenons notre marche, tu t’arrêtes parfois,
et tu déposes sur mes lèvres, l’aile d’un baiser.

Arrivées au pied d’un chêne, nous nous asseyons pour nous reposer,
soudain, tu ôtes lentement ma robe de lin,
mes hauts talons et mes bas de soie, tu fais de même,
tu m’allonges sur les dais des mousses, tu me chevauches,

tes seins fiers et lourds bougent au gré de tes mouvements
contre les miens qui se dressent, tes lèvres et tes paumes me magnifient,
des heures durant, puis ta dextre entre lentement en ma rivière d’amour
jusqu’à la grotte de ma matrice, je gémis des lais de renaissance,

soudain, le nectar de ma Jouissance sourd,
et nous le buvons, entrelacées,
Ce soir, en notre borde,
dessus notre couche,

prêtresses de Sappho, nous recommencerons,
car quoiqu’en disent certains,
il n’y a rien de plus magnifique et de plus pur au monde
que les orgues de notre Féminité !

Sophie Rivière

 

Cortisone

Maître Poète
#2
J'aimé trop tard description sensuel de cet amour que tu magnifier.
Merci Sophie
Bises et bonne journée
 

rivière

Maître Poète
#3
J'aimé trop tard description sensuel de cet amour que tu magnifier.
Merci Sophie
Bises et bonne journée
Bonjour Gaby,

Je te remercie pour la chaleur de ton commentaire.

Tu as raison, je veux magnifier la sensualité, l'acte d'amour lesbien, la tendresse,
car c'est si beau et si naturel d'aimer, et d'être aimée.

Je m'explique mal pour quelle raison la féminité a été ainsi niée des siècles durant,
si ce n'est pour des raisons religieuses et patriarcales qui me dépassent.

Bonne journée.

Bises.

Sophie