Le vase.
De quel timbre perçant venu de sous sa nacre
Parle-t-il de nos vers en un noble décret,
Quel parfum d'opium recouvre le secret
Du crépuscule allant de son sublime sacre,
Quelle matière au soir, ou d'un matin d'albâtre
Dessine sur ses bords son volume discret
D'où ses pétales fins d'un sillage indiscret
Dénude encor la fleur quand se rallume l'âtre ;
De son fragile écho qu'inonde le soleil
Naît un verbe d'émail consolant sans pareil,
De nos chagrins d'hier par une simple phrase,
Si naguère, j'avais encore la rancœur,
C'est que j'ignorais l'or que peut tenir ce cœur
Qui me parle d'amour, comme la rose au vase...
Daniel beau le poète rêveur.
27 juillet 2021
Inknotpad
Google Chrome
08:45
De quel timbre perçant venu de sous sa nacre
Parle-t-il de nos vers en un noble décret,
Quel parfum d'opium recouvre le secret
Du crépuscule allant de son sublime sacre,
Quelle matière au soir, ou d'un matin d'albâtre
Dessine sur ses bords son volume discret
D'où ses pétales fins d'un sillage indiscret
Dénude encor la fleur quand se rallume l'âtre ;
De son fragile écho qu'inonde le soleil
Naît un verbe d'émail consolant sans pareil,
De nos chagrins d'hier par une simple phrase,
Si naguère, j'avais encore la rancœur,
C'est que j'ignorais l'or que peut tenir ce cœur
Qui me parle d'amour, comme la rose au vase...
Daniel beau le poète rêveur.
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