Le temps d'un poème
Le temps d’un poème.
J’ai par-dessus le temps regretté le silence
Laissant place au pardon de ces mots soupçonneux.
Le destin vient, se mêle aux chemins lumineux
Le soleil brille enfin quand souffle l’indolence.
Dès l’aube si courtoise éveille chaque été,
Le poète aux doux vers que rédige sa plume
En gardant à l’esprit la fidèle fierté
De laisser sur la page un écrit qu’il résume.
Refoulant chaque fois les secrets insondables
Quand la muse l’inspire en ces plus grands désirs,
Il ne sent plus l’instant où se noient ses plaisirs
Le sort en est jeté de ses jeux indomptables.
Ne sachant plus le soir, éviter tout écho
Le rêveur imagine au son d’une guitare
La musique brûlante au vent d’un flamenco
Laissant bien tournoyer la chanson qui l’égare.
Maria-Dolores
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