Une seconde d’éternité …
J’ai caressé le Temps à rebrousse-poil, lui quémandant une seconde d’éternité,
Et de sa reddition pouvoir toucher du bout de mes doigts fuselés la magie de cet instant.
Mon pieux souhait interrompt la douce mélodie du sable s’égrainant à un rythme constant,
Et soumets ainsi mon Univers de part ce seul fait, à une profonde et palpable sérénité.
Mes sens s’éveillent, deviennent sentinelles, cherchant l’invisible dans le souffle du vent.
Une goutte de rosée en suspens d’une feuille de canne retient soudain ma pantoise curiosité,
S’y reflète le spectre des premières lueurs du matin … dans une solennelle impériosité!
Mon cœur se serre, ma gorge se noue, mes yeux se mouillent, touchée par l’Amour fervent.
Le temps figé entre deux soupirs, reprends peu à peu son effrénée cadence,
Arbore le battement d’ailes du papillon, qui de son présent laisse déjà entrevoir son passé,
Et emporte dans son vaporeux sillage le glas de cette heure, pour un doux sommeil opiacé,
Saluant au passage La Belle sous la Lune, vouée à une vie de piété espérant sa transcendance.
Il me chuchote, que le Temps est chimère de l’homme aveugle et sourd au monde qui l’entoure.
Heureux est celui qui savoure aujourd’hui, dans la quiétude du Présent, insoucieux du jour qui vient.
En vérité les minutes perdues ne se rattrapent point, tout n’est que vient ou va, alors vis et deviens,
L’homme Sage qui s’octroie des secondes d’éternité, et part partager ce bonheur aux alentours.
J’ai caressé le Temps à rebrousse-poil, lui quémandant une seconde d’éternité,
Et de sa reddition pouvoir toucher du bout de mes doigts fuselés la magie de cet instant.
Mon pieux souhait interrompt la douce mélodie du sable s’égrainant à un rythme constant,
Et soumets ainsi mon Univers de part ce seul fait, à une profonde et palpable sérénité.
Mes sens s’éveillent, deviennent sentinelles, cherchant l’invisible dans le souffle du vent.
Une goutte de rosée en suspens d’une feuille de canne retient soudain ma pantoise curiosité,
S’y reflète le spectre des premières lueurs du matin … dans une solennelle impériosité!
Mon cœur se serre, ma gorge se noue, mes yeux se mouillent, touchée par l’Amour fervent.
Le temps figé entre deux soupirs, reprends peu à peu son effrénée cadence,
Arbore le battement d’ailes du papillon, qui de son présent laisse déjà entrevoir son passé,
Et emporte dans son vaporeux sillage le glas de cette heure, pour un doux sommeil opiacé,
Saluant au passage La Belle sous la Lune, vouée à une vie de piété espérant sa transcendance.
Il me chuchote, que le Temps est chimère de l’homme aveugle et sourd au monde qui l’entoure.
Heureux est celui qui savoure aujourd’hui, dans la quiétude du Présent, insoucieux du jour qui vient.
En vérité les minutes perdues ne se rattrapent point, tout n’est que vient ou va, alors vis et deviens,
L’homme Sage qui s’octroie des secondes d’éternité, et part partager ce bonheur aux alentours.