Le souffle.
Le vent souffle les dernières feuilles d’un automne.
Dans le parc, une gamine se regarde dans un miroir.
Un très jeune enfant, joue seul sur une balançoire.
Les anneaux rouillés grincent en réguliers métronomes.
Du fond de la vallée, un tocsin résonne,
en de lugubres pleurs monotones.
De la montagne descend un épais brouillard,
et au milieu du parc, au sol, gît un miroir.
Le vent souffle les premières particules d’hiver.
Il sent bon le parfum nucléaire.
En silences veloutés,
la centrale a explosé.
En silences étouffés,
la balançoire continue de danser.
Loïc ROUSSELOT
Le vent souffle les dernières feuilles d’un automne.
Dans le parc, une gamine se regarde dans un miroir.
Un très jeune enfant, joue seul sur une balançoire.
Les anneaux rouillés grincent en réguliers métronomes.
Du fond de la vallée, un tocsin résonne,
en de lugubres pleurs monotones.
De la montagne descend un épais brouillard,
et au milieu du parc, au sol, gît un miroir.
Le vent souffle les premières particules d’hiver.
Il sent bon le parfum nucléaire.
En silences veloutés,
la centrale a explosé.
En silences étouffés,
la balançoire continue de danser.
Loïc ROUSSELOT