Le souffle des lys me murmure les langueurs du printemps
La lumière agonise dessus les bocages,
les oiselles se taisent peu à peu
sous les arcs-boutants des forêts du Maine,
le souffle des lys me murmure les langueurs du printemps.
les oiselles se taisent peu à peu
sous les arcs-boutants des forêts du Maine,
le souffle des lys me murmure les langueurs du printemps.
Ma robe courte à plis ruisselle au gré de mes pas,
j’écarte en cheminant les ronces des sentiers,
je viens vers toi,
ô ma Maîtresse, ma Sirène,
j’écarte en cheminant les ronces des sentiers,
je viens vers toi,
ô ma Maîtresse, ma Sirène,
j’ai encore la corolle de tes lèvres sur les miennes,
et en mon coeur le diadème de ton sourire
quand je t’ai quittée ce matin,
j’ai tant besoin de toi, j’ai tant envie de toi,
et en mon coeur le diadème de ton sourire
quand je t’ai quittée ce matin,
j’ai tant besoin de toi, j’ai tant envie de toi,
moi qui ne suis que ta poétesse
qui clame à tout instant la lumière de ta Grâce.
Les algues de ta chevelure de jais flottent le long de ton dos,
je brûle et je frissonne devant la royauté de tes seins
qui clame à tout instant la lumière de ta Grâce.
Les algues de ta chevelure de jais flottent le long de ton dos,
je brûle et je frissonne devant la royauté de tes seins
pigeonnants, arrogants, et lourds contre les miens,
et l’astre de ta rivière d’amour,
parfois le linceul du brouillard me cerne,
cependant, je n'en ai que faire, car seul m’importe
et l’astre de ta rivière d’amour,
parfois le linceul du brouillard me cerne,
cependant, je n'en ai que faire, car seul m’importe
la force de notre Passion si pure et de notre tendresse,
mes bas de soie crissent dès que je croise mes jambes,
les pierres du chemin connaissent la scansion de mes escarpins
à l’éveil propice de l’aurore.
mes bas de soie crissent dès que je croise mes jambes,
les pierres du chemin connaissent la scansion de mes escarpins
à l’éveil propice de l’aurore.
Je viens vers toi, tu m’attends en notre borde,
belle et perverse, près des berges du Loir,
dès mon arrivée, j’étreindrai ta chair d’ambre et d’ivoire,
je te conduirai sur notre couche,
nous unirons nos paumes, et jusqu’à l’aube,
je te posséderai, tu te cambreras
lorsque triompheront tes sens grisés,
tu hoquetteras de liesse,
belle et perverse, près des berges du Loir,
dès mon arrivée, j’étreindrai ta chair d’ambre et d’ivoire,
je te conduirai sur notre couche,
nous unirons nos paumes, et jusqu’à l’aube,
je te posséderai, tu te cambreras
lorsque triompheront tes sens grisés,
tu hoquetteras de liesse,
je boirai le vin de ta Jouissance,
et nous goûterons enfin,
épuisées,
la volupté d’être Femmes !
et nous goûterons enfin,
épuisées,
la volupté d’être Femmes !
Sophie Rivière
Dernière édition: