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Le songe du papillon

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#1
Le songe du papillon,
(en alexandrin pour la réalité et en prose pour le rêve )

Tout en haut d'une tour, de fer, d'acier, de glace,
Un papillon d'argent contemplait l'air songeur,
La ville tout en bas ne laissant voir nul' trace,
Du doute dans ses yeux ce vide ravageur,

Il se revoyait jeune volant sur l'onde fraîche,
jouant au frai ruisseau dans ses jeux d'enfant aiguisant ses sens,
lui revenait l'odeur des foins, la douceur des nuits d'été,
le parfum de la terre, et de mille choses encore .


Ce fut un long chemin, d'efforts et de grimaces,
Étouffant bien des cris, rien ne lui fut gratuit,
Écraser de sa main vermines et limaces,
Pour en arriver là où nul mot n'est fortuit,

Délaissant ses frères et sœurs dans l'azur bleuté,
oubliant celle qui légère avec lui valsait dans les airs,
ses parents sont mort sur une terre lointaine,
le peuple de la forêt lui est devenu hostile, les bruits qui jadis si familiers
sont des mystères, des gémissements, des plaintes,
un contre temps à ses projets,


Son empire construit avec force et audace,
Ne lui laisse de choix que cet écrin doré,
Quand d'autres vont suant lorgnant d'un œil sa place,
Combien savent le mal d'un cerveau dévoré,

Par le manque d'amour, par le manque de sincérité,
s'il achète l'Amazonie toute entière les animaux des lieux lui feront des courbettes,
lui tireraient la révérence, comment savoir dès lors où sont ses véritables amis ?
Alors il rêve juste d'un caillou, d'une branche, un roseau pour se reposer,
un coin perdu sans autre valeur que le calme et le silence et du vert partout,
Pourtant il contemple songeur cette ville à ses pieds.


Multicolores sont ses ailes son palace,
Bossent pour lui les gens, ouvriers, avocats,
Riches sont ses habits luxueux et sans grâce,
Qu'on lui offre à Noël liqueurs et chocolats,

rien ne comblera se vide cette mélancolie dans son regard,
s'il saute du haut de sa forteresse d'ivoire saura-t-il encore voler?
ses lourdes chaînes et ses bagues en métal précieux sont ses boulets,
arriverait 'il à rejoindre tout las bas, la bas au loin la forêt d'émeraude ?
Ho ! Non pas ça, tout ce qu'il touche devient or, les feuilles des arbres des billets verts,
les torrents et les galets font des rivières de diamant, pourrait il en être autrement,
si là était son destin.
Si demain, il s'écrase qui comprendra ?
Le poète peut être.



inspiré par une de mes anciennes peintures "le songe du papillon"
le songe du pappillon petit.jpg
 
Dernière édition:

steph76

Maître Poète
#2
Une bien belle histoire contée avec talent,
la fin me rappelle un peu la légende du roi Midas.
Félicitations. Bon weekend Xavier.
 

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#9
ton tableau t'a fortement inspiré , c'est une belle histoire
mais je ne vois aucun papillon sur ta toile .

pour les alex , il faudrait revoir un peu , sourire
je corrige quelques erruers à la saisie
j'ai oublié "lorgnant d'un oeil sa place"
et "riches sont ses habits" aurait du être j'ai saisi au singulier mais j'avais bien écrit au pluriel
merci je n'avais pas fait attention
voilà j'espère n'avoir pas fait d'autres erreurs de retranscription cette fois
 
#10
Le songe du papillon,
(en alexandrin et prose pour le rêve et la réalité)

Tout en haut d'une tour, de fer, d'acier, de glace,
Un papillon d'argent contemplait l'air songeur,
La ville tout en bas ne laissant voir nul' trace,
Du doute dans ses yeux ce vide ravageur,

Il se revoyait jeune volant sur l'onde fraîche,
jouant au frai ruisseau dans ses jeux d'enfant aiguisant ses sens,
lui revenait l'odeur des foins, la douceur des nuits d'été,
le parfum de la terre, et de mile choses encore .


Ce fut un long chemin, d'efforts et de grimaces,
Étouffant bien des cris, rien ne lui fut gratuit,
Écraser de sa main vermines et limaces,
Pour en arriver là où nul mot n'est fortuit,

Délaissant ses frères et sœurs dans l'azur bleuté,
oubliant celle qui légère avec lui valsait dans les airs,
ses parents sont mort sur une terre lointaine,
le peuple de la forêt lui est devenu hostile, les bruits qui jadis si familiers
sont des mystères, des gémissements, des plaintes,
un contre temps à ses projets,


Son empire construit avec force et audace,
Ne lui laisse de choix que cet écrin doré,
Quand d'autres vont suant lorgnant d'un œil sa place,
Combien savent le mal d'un cerveau dévoré,

Par le manque d'amour, par le manque de sincérité,
s'il achète l'Amazonie toute entière les animaux des lieux lui feront des courbettes,
lui tireraient la révérence, comment savoir dès lors où sont ses véritables amis ?
Alors il rêve juste d'un caillou, d'une branche, un roseau pour se reposer,
un coin perdu sans autre valeur que le calme et le silence et du vert partout,
Pourtant il contemple songeur cette ville à ses pieds.


Multicolores sont ses ailes son palace,
Bossent pour lui les gens, ouvriers, avocats,
Riches sont ses habits luxueux et sans grâce,
Qu'on lui offre à Noël liqueurs et chocolats,

rien ne comblera se vide cette mélancolie dans son regard,
s'il saute du haut de sa forteresse d'ivoire sera-t-il encore voler,
ses lourdes chaînes et ses bagues en métal précieux sont ses boulets,
arriverait 'il à rejoindre tout las bas, la bas au loin la forêt d'émeraude ?
Ho ! Non pas ça, tout ce qu'il touche devient or, les feuilles des arbres des billets verts,
les torrents et les galets des rivières de diamant, pourrait il en être autrement,
si là était son destin.
Si demain, il s'écrase qui comprendra ?
Le poète peut être.



inspiré par une de mes anciennes peintures "le songe du papillon"
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Ce texte m'a emporté
 

glycine

Maître Poète
#11
Une agréable fluidité tout au long du texte...
Une histoire joliment contée... avec plein d'images...
Bon choix de chanson... pour accompagner ton poème...
J'aime les couleurs de ton tableau... et le cadre... Un bel ensemble !
Bravo !
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#14
Une agréable fluidité tout au long du texte...
Une histoire joliment contée... avec plein d'images...
Bon choix de chanson... pour accompagner ton poème...
J'aime les couleurs de ton tableau... et le cadre... Un bel ensemble !
Bravo !
Merci Glycine,
il y a parmi les tableaux que l'on peint certains qui vous emportent qui vous plaisent plus que d'autre celui-là je lui ai est toujours trouvé une dimension poétique
 
Dernière édition:

zuc

Le chat noir
Membre du personnel
#19
"Pour en arriver là où nul mot n'est fortuit,"
peut on considérer "là où" comme une formule toute faite
si oui ce hiatus est valide, sinon il est à proscrire
qui peut répondre?
merci